L'Art de ...

« Larzac : histoire d’une résistance paysanne » : faites labour, pas la guerre !

« Debré ou de force, nous garderons le Larzac. » À partir d’octobre 1971, sur le causse du Larzac, au sud du Massif central, 103 paysans protestèrent contre l’expropriation de leurs terres, à la suite d’un projet d’extension de camp militaire. Face à Michel Debré (ministre de la Défense), sous les présidences de Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing, la lutte se transforma jusqu’en 1981 en un mouvement très médiatique de désobéissance civile. Pionnière du mouvement altermondialiste français, cette saisissante histoire rurale et politique est racontée avec passion en 176 pages – très documentées – par Pierre-Marie Terral et Sébastien Verdier.

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Meilleures ventes

Zoom sur les meilleures ventes du 13 mars 2024

Les docu-BD ont décidemment le vent en poupe, puisque « Histoire de Jérusalem » reprend la 1re place du classement des meilleures ventes de bandes dessinées et retrouve le « Top 20 GfK/Livres hebdo » tous genres confondus (à la 16e) place), où siègent toujours les mangas « Dragonball Super » T21 (13e) et « My Hero Academia » T38 (18e). Sans surprise, au vu de la pauvreté de la période en sorties de best sellers, « Murena » T12 tire son épingle du jeu et rejoint le « Top 20 BD ».

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L'Art de ...

« Le Sang du flamboyant » : la Martinique à cœur et à corps perdu…

Dans les années 1940, l’intendant Albon surprend sa femme avec un béké (blanc), propriétaire d’une plantation martiniquaise de cannes à sucre. Rebelle, traqué, solitaire, défiant la gendarmerie coloniale pendant sept ans, il devint un mythe. Inspiré par cet authentique fait divers antillais, François Migeat le transposa au cinéma (1981), puis en bande dessinée, avec la complicité de Claude Auclair (1985). Ce somptueux one-shot, initialement prépublié en noir et blanc dans (À suivre), est actuellement réédité chez Fordis : une redécouverte enrichie d’un dossier documentaire écrit par F. Migeat et Patrick Gaumer.

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Patrimoine

Arale et Son Goku sont orphelins : Akira Toriyama nous a quittés !

Stupeur dans le monde du manga, le génial créateur de « Dragon Ball » est décédé le 1ᵉʳ mars 2024, à la suite d’un hématome sous-dural aigu, sûrement dû à un choc crânien. Né à Nagoya, en 1955, il n’avait que 68 ans. En plus de sa saga légendaire où l’on suit l’évolution du prodige des arts martiaux Son Goku, on lui doit également de nombreux autres succès comme « Dr Slump » ou le jeu « Dragon Quest ».

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Meilleures ventes

Zoom sur les meilleures ventes de BD du 6 mars 2024

« Missak, Mélinée et le groupe Manouchian » fait un bond incroyable dans le classement des meilleures ventes de bandes dessinées, dont il s’empare de la tête et réalise en même temps une entrée fracassante à la 12e place « Top 20 GfK/Livres hebdo » tous genres confondus. Les mangas « Dragonball Super » T21 (9e) et « My Hero Academia » T38 (14e) sont toujours les deux autres représentants du 9e art dans le palmarès généraliste tandis que « Top 20 BD » T4 et « Missak Manouchian : une vie héroïque» sont les deux seules nouveautés à rejoindre le « Top 20 BD ».

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L'Art de ...

« Barcelona, âme noire » : quand le miroir se brisa…

En pleine guerre d’Espagne, le jeune Carlitos Moreno est adopté par Don Alejandro après avoir perdu sa mère dans d’horribles circonstances. Sous la dictature franquiste, entre trafics, crimes, vengeances, amours et espoirs, son destin et son âme s’assombrissent… Scénarisé par Denis Lapière et Gani Jakupi, dessiné par un trio barcelonais (Rubén Pellejero, Eduard Torrents et Martín Pardo), ce nouveau one-shot, publié dans la collection Aire libre, nous entraîne avec force dans une saga familiale dramatique. Surtout, l’album raconte en creux les affres viscéralement liées aux trois décennies – mortifères – du fascisme hispanique…

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Patrimoine

Enric Badía Romero : disparition d’une légende ibérique…

Auteur espagnol de bande dessinée réaliste spécialisé dans les BD de genre, Enric (Enrique) Badía Romero — qui, la plupart du temps, signe simplement Badía, puis Romero —, né le 24 avril 1930 à Barcelone, est décédé le 15 février 2024 dans cette même ville. Il a aussi beaucoup travaillé pour les marchés britanniques et français, étant principalement connu dans nos contrées pour ses contributions aux séries « Modesty Blaise » et « Axa » ; ainsi que pour avoir mis en images une trentaine d’épisodes de « Rahan » dans Pif-Gadget entre 1976 et 1983, à une période où l’illustrateur d’origine (André Chéret) était en conflit avec les éditions Vaillant.

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Meilleures ventes

Zoom sur les meilleures ventes de BD du 28 février 2024

« Astérix » T40 retrouve le « Top 20 GfK/Livres hebdo » tous genres confondus, à la 19e place. Le palmarès généraliste accueille toujours, par ailleurs, les mangas « Dragonball Super » T21 (4e) et « My Hero Academia » T38 (9e), tandis que « Missak, Mélinée et le groupe Manouchian» est la seule entrée du « Top 20 BD ».

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L'Art de ...

« Bukowski, de liqueur et d’encre » : une poésie misanthrope qui a de la bouteille…

Qui fut au juste Charles Bukowski ? Le poète culte et provocateur du réalisme sale, un écrivain hors-normes, ou un ivrogne minable, être vagabond et torturé ? De fait, sa vie semble s’être écoulée d’un abyme suicidaire à l’autre, uniquement préservée par les femmes et la volonté d’écrire. L’auteur des « Contes de la folie ordinaire » (1972) nous a cependant laissé une œuvre unique, miroir à peine déformant d’une vie chaotique et alcoolique, pleine « de liqueur et d’encre ». Grâce à la biographie très éclairante des auteurs italiens Michele Bonton et Letizia Cadonici, trinquons de nouveau en « Mémoires d’un vieux dégueulasse »… à restituer dans le contexte du siècle dernier !

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Patrimoine

Rémy Bourlès : élégance et finesse du trait ! (seconde partie)

Suite et fin du dossier consacré au Brestois Rémy Bourlès qui abandonna le dessin de mode, où il excellait, pour la bande dessinée. Dans un premier temps, uniquement pour survivre sous l’Occupation, ensuite par passion. Ceci malgré un rythme infernal de travail, souvent peu compatible avec le désir de bien faire. Injustement oublié, comme bien d’autres créateurs de sa génération, Rémy Bourlès méritait bien ce nouveau chapitre de notre rubrique « Patrimoine ». Pour consulter la première partie, cliquez ici : Rémy Bourlès : élégance et finesse du trait ! (première partie).

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