Après le succès de ses très réussis « Shangri-La » et « Carbone & Silicium » — où il explorait les théories des paradoxes temporels, puis les conséquences des progrès technologiques sur la détérioration de l’homme —, Mathieu Bablet (1) aborde le récit postapocalyptique dans sa nouvelle grande fresque de science-fiction proposée dans le Label 619 désormais hébergé par les éditions Rue de Sèvres. Dans un lointain futur, les insectes pollinisateurs ont disparu à la suite de bouleversements climatiques… et la Terre est devenue aride et stérile. Une biologiste a pour mission de retrouver les traces génétiques des abeilles, dans l’espoir de revenir au monde d’avant. Une fable écologique et initiatique, aussi complexe qu’envoûtante, qui nous donne furieusement envie d’aller de l’avant !
Lire la suite...Décès de Mort Walker, l’auteur de « Beetle Bailey »…

Nous venons d’apprendre le décès du créateur américain Mort Walker, survenu samedi 27 janvier 2018, à l’âge de 94 ans, à son domicile de Stamford, dans le Connecticut, à la suite de complications liées à une pneumonie. Mort Walker est surtout célèbre pour avoir inventé Beetle Bailey, en 1949 : un jeune étudiant, du genre plutôt fainéant, qui va être incorporé l’année suivante à l’armée américaine, lorsque la guerre de Corée va éclater.
Le strip, d’abord diffusé dans 12 journaux par le King Features Syndicate, est devenu de plus en plus populaire en se moquant de la bureaucratie et de figures à l’autorité pompeuse, jusqu’à être repris dans 1 800 journaux dans 50 pays : ainsi, devant cet immense succès, Beetle Bailey ne retrouvera jamais la vie civile et Mort Walker deviendra, ainsi, l’un des auteurs de bande dessinée les plus lus au monde.
Ses fils Brian et Greg, qui ont déjà longuement collaboré à la réalisation de « Beetle Bailey », envisagent de continuer l’aventure après le décès de leur père.
La seconde série la plus célèbre de Mort Walker est un family strip mettant en scène la sœur de Beetle Bailey et son époux : « Hi and Lois » (ou « Hippolyte et Clémentine » en France). Le premier strip paraît le 18 octobre 1954, mais les pages dominicales et la version comic books ne commenceront que deux ans plus tard. S’il s’en réserve le scénario, Mort Walker confie le dessin de « Hi and Lois » à Dik Browne, lequel collaborera à cette série jusqu’en 1973, année de la création de son propre strip : « Hagar the Horrible » (« Hägar Dünor » en français).
Comme on peut le lire dans « Le Coin du patrimoine » que nous avons consacré à ce dessinateur (voir Mort Walker), c’est aussi Mort Walker qui a fondé le premier musée de bande dessinée au monde, en 1974, à Greenwich dans le Connecticut, dans le nord-est des États-Unis. En effet, depuis ses années d’université au Kansas natal, l’auteur collectionnait les originaux de planches : il en avait déjà 10 000 quand il fonda son musée, précurseur en matière de conservation et d’exposition au public. Les planches du musée ont finalement intégré la collection de l’université de l’Ohio.
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