Revenant au dessin et aux fondamentaux de ses débuts — à une époque où il privilégiait la gaudriole, le grand guignol et la liberté graphique, ce qui était notamment le cas dans le recueil intitulé « Nocturnes » —, Régis Loisel nous gratifie d’un étonnant et magnifique album, de très belle facture, aux éditions Rue de Sèvres : « La Dernière Maison juste avant la forêt », avec l’aide scénaristique de son ami Jean-Blaise Djian. Une histoire foisonnante — de 160 pages — située dans un univers loufoque, délirant, aux limites du fantastique, mais qui est remplie de bons sentiments, et où l’on retrouve tout l’amour pour l’humanité du cocréateur de « La Quête de l’oiseau du temps » ou de « Magasin général » !
Lire la suite...Le bouddha d’Azur tome 1
Le début : Un jeune anglais, habitant en Inde dans les années soixante, fugue pour échapper aux écoles de la lointaine et pluvieuse Albion et à leur porridge. En accompagnant clandestinement le chauffeur tibétain de la famille Cardboard, il …
Le début : Un jeune anglais, habitant en Inde dans les années soixante, fugue pour échapper aux écoles de la lointaine et pluvieuse Albion et à leur porridge. En accompagnant clandestinement le chauffeur tibétain de la famille Cardboard, il va croiser la route du Yeti, et finir recueilli dans un monastère tibétain. Hors des livres scolaires, il va apprendre l’amitié avec Chogyam et Namgyal et découvrir une toute autre philosophie de la vie. Mais l’insatiable curiosité de « Porridge » va l’amener face à Lhal, une jeune fille gardienne du Bouddha d’Azur, bouddha mythique qui n’est apparu que de rares fois dans l’histoire humaine. Aux portes du monastère, la rumeur du monde ne va pas tarder à se faire entendre. En 1962, la Chine est en train d’envahir le Tibet.
Notre avis : Le bouddha d’Azur réunit trois thèmes fondamentaux de Cosey : la quête initiatique, le road-movie contemplatif et le Tibet occupé. Quand on connaît les qualités de raconteur d’histoires et de faiseur d’images de l’auteur, on ne peut s’imaginer que le mieux. Et la réalité est à la hauteur de nos espérances pour ce qui est sans doute (et ce n’est pas peu dire), un des meilleurs album jamais réalisés par Cosey. Seule interrogation : on se demande ce que fait ce dyptique dans la collection empreinte(s) alors qu’il était naturellement dédié à Aire Libre. C’est un détail. A acheter les yeux fermés. LT
Dupuis – Collection Empreintes) – 13.95€






