Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
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Le début : Un jeune anglais, habitant en Inde dans les années soixante, fugue pour échapper aux écoles de la lointaine et pluvieuse Albion et à leur porridge. En accompagnant clandestinement le chauffeur tibétain de la famille Cardboard, il …
Le début : Un jeune anglais, habitant en Inde dans les années soixante, fugue pour échapper aux écoles de la lointaine et pluvieuse Albion et à leur porridge. En accompagnant clandestinement le chauffeur tibétain de la famille Cardboard, il va croiser la route du Yeti, et finir recueilli dans un monastère tibétain. Hors des livres scolaires, il va apprendre l’amitié avec Chogyam et Namgyal et découvrir une toute autre philosophie de la vie. Mais l’insatiable curiosité de « Porridge » va l’amener face à Lhal, une jeune fille gardienne du Bouddha d’Azur, bouddha mythique qui n’est apparu que de rares fois dans l’histoire humaine. Aux portes du monastère, la rumeur du monde ne va pas tarder à se faire entendre. En 1962, la Chine est en train d’envahir le Tibet.
Notre avis : Le bouddha d’Azur réunit trois thèmes fondamentaux de Cosey : la quête initiatique, le road-movie contemplatif et le Tibet occupé. Quand on connaît les qualités de raconteur d’histoires et de faiseur d’images de l’auteur, on ne peut s’imaginer que le mieux. Et la réalité est à la hauteur de nos espérances pour ce qui est sans doute (et ce n’est pas peu dire), un des meilleurs album jamais réalisés par Cosey. Seule interrogation : on se demande ce que fait ce dyptique dans la collection empreinte(s) alors qu’il était naturellement dédié à Aire Libre. C’est un détail. A acheter les yeux fermés. LT
Dupuis – Collection Empreintes) – 13.95€