Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
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Le début : Brancaccio : le nom d’un quartier de palerme. L’un des plus dangereux de sicile. C’est ici qu’habite nino, un gosse plein d’espoir, qui veut s’en sortir, partir, apprendre un travail et vivre honnêtement. Mais il sera dit que …
Le début : Brancaccio : le nom d’un quartier de palerme. L’un des plus dangereux de sicile.
C’est ici qu’habite nino, un gosse plein d’espoir, qui veut s’en sortir, partir, apprendre un travail et vivre honnêtement. Mais il sera dit que personne ne sort indemne de brancaccio, Car ici, c’est la mafia qui commande. La mafia qui, insidieusement, impalpablement, occuppe l’air qu’on respire, l’eau qu’on boit, les mots qu’on prononce et les gestes qu’on fait. Pas de délivrance possible. Pour tout un chacun, il ne reste qu’à obeir
Notre avis : Au travers de trois portraits croisés des membres d’une même famille d’habitants de Brancaccio, un quartier défavorisé de Palerme, Claudio Stassi et Giovanni Di Gregorio livrent, sans violence excessive mais avec force de situations réalistes, un témoignage poignant sur la vie quotidienne d’une population placée sous la domination de la Mafia. Un livre sombre et marquant, augmenté de nombreux témoignages et dédié au père Pugliesi, un religieux qui a beaucoup lutté pour la liberté des jeunes à Brancaccio et tué par la Mafia le 14 septembre 1993, qu’on referme avec émotion et colère. Laurent Turpin
Casterman – Collection Ecritures – 12,95€