Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
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Notre envoyé spécial à Pekin nous a ramené des documents exceptionnels, trouvé au détour d’une allée aux Puces de la ville
Il s’agit de deux petits volumes, couvertures couleurs et intérieur noir et blanc, reprenant les deux albums des aventures de Tintin : Objectif Lune et On a marché sur la Lune.
Enfin… le terme reprenant n’est pas tout à fait bien choisi dans la mesure où toutes les images ont été redessinées avec plus ou moins de bonheur, exception faite, sans doute, des grandes images chargées en détail.
Autre remarque, il faut sans doute quatre petits albums pour trouver l’intégralité de l’aventure, notre correspondant n’ayant pris que les deux couvertures bien connues, pensant, à tort, posséder ainsi « la complète ».
Nous reproduisons ces albums « pirates » à titre d’information et de curiosité, la Fondation Hergé n’appréciant sans doute pas, et à juste titre, ce genre de mauvaises copies.
Il existe depuis bientôt vingt ans des éditions pirates de Tintin dans toute l’Asie du sud-est, toutefois c’est la première fois que nous en trouvons une en Chine, mais ces éditions sont-elles réellement chinoises ?… Elles pourraient être tout simplement Thaïlandaises, auquel cas je crois qu’on en trouvait sur quelques étals parisiens il y a encore quelques mois.
N’hésitez pas à nous faire connaître le fruit de vos cogitations !