N’hésitez pas à revenir régulièrement sur cet article, puisque nous l’alimentons, jour après jour, avec tous les vœux dessinés que nous envoient nos amis dessinateurs, scénaristes, coloristes, libraires, organisateurs de festivals et éditeurs pour vous souhaiter de joyeuses fêtes, et ceci jusqu’à la fin du mois de janvier 2026 !
Encore mille mercis à toutes et tous !
Prémonitions
Après « Petits délires », consacrées aux dessins « de coin de table » d’auteurs et mis en textes, après « En Marge », dont le premier album – Western, le scénario – donne bien le ton, voici « Polyptyque », troisième collections à voir le jour aux éditions Le Lombard en ce début d’année.
Comme ses petites sœurs précédemment citées, le titre de cette nouvelle collection suffit pour en comprendre le principe : des séries dont le nombre de volume est déterminé à l’avance (une idée qui – signalons le – n’est pas nouvelle, Les Maîtres de l’orge ou, plus récemment, Le Triangle Secret et Le Décalogue, pour ne citer que ces séries, en ayant déjà usé).
C’est Halloween blues, une série policière saupoudrée de fantastique prévue en sept volumes et signée de Kas et Mythic, qui ouvre le bal. Dans l’Amérique des années 50, Forester Hill, un jeune policier irréprochable est accusé du meurtre de sa femme, une jeune et jolie actrice en vogue, avant d’être acquitté,. Le seul problème ? Forester est incapable de se souvenir ce qu’il a fait le soir du meurtre. Pour échapper au fantôme de son épouse qui le harcèle, il répond à l’appel de la veuve d’un de ses anciens amis qui vient de mourir et se rend chez elle, dans une vallée où une étrange jeune fille perdue, qui bénéficie d’un extraordinaire don de prémonitions, a eu la vision d’une catastrophe qui a pour effet de faire fuir tous les habitants. Plutôt classique dans sa narration et son dessin réaliste adapté à un récit de cette nature, ce premier volume se révèle assez plaisant à lire. Comme chaque épisode à venir sera construit sur la même base - une enquête avec en fil rouge, la recherche de l’assassin de Dana, que l’on ne découvrira qu’au septième tome – , et sans doute dans le même style, nous ne manquerons pas de les suivre. Une question vient pourtant à mon esprit : qu’adviendra-t-il, si le héros ne meurt pas à la fin du cycle prévu d’albums et que les lecteurs le réclament à nouveau ? LT






