Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Jean-Claude Denis, Grand Prix de la ville d’Angoulême 2012

Élu par ses pairs, anciens Grands Prix, dans la matinée, l’auteur de « Luc Leroi », « L’Ombre aux tableaux », « Quelques mois à l’Amélie » et du plus récent « Tous à Matha », aura la lourde charge de succéder à Art Spiegelman comme président de la future édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême. Guy Delisle, avec ses « Chroniques de Jérusalem », reçoit le Fauve d’Or du meilleur album.
Déjà récompensé en novembre 2007 du Grand Boum de la ville de Blois, Jean Claude Denis reçoit aujourd’hui la distinction la plus prestigieuse du 9ème art.
Jean-Claude Denis, né le 1er janvier 1951 à Paris, est un auteur de bande dessinée français. Il signe fréquemment ses livres du nom de Jean C. Denis ou Jean-C. Denis.
En 1971, il est admis aux Arts Déco de Paris où il rencontre Martin Veyron et André Juillard. Il en sort en 1974, muni d’un diplôme de communication visuelle qui le prédispose à la publicité et à l’illustration. Il fonde ensuite le Groupe Imaginon avec ses anciens condisciples Caroline Dillard et Martin Veyron.
Jean-Claude Denis commence par réaliser des illustrations pour des publicités ainsi que de nombreuses couvertures de livres pour les principaux éditeurs français. Il publie ses premières planches d’« André le Corbeau » en 1978, dans Pilote puis en album chez Dargaud. Il réalise avec Martin Veyron un premier conte illustré pour enfants, « Oncle Ernest et les ravis », chez Casterman en 1978. Il commence ensuite sa carrière solo en bande dessinée avec « Cours tout nu », publié directement chez Futuropolis en 1979.
À partir de 1980, dans le mensuel (À suivre), il publie des aventures de Luc Leroi, sorte d’antihéros bohème, maladroit et attachant. Les albums consacrés à « Luc Leroi » reviennent de façon périodique dans son œuvre.
Le thème de la littérature revient également souvent dans ses histoires ; toutefois, celui de la rencontre semble être l’élément central le plus fréquemment retrouvé dans ses ouvrages. Que ce soit dans « André le Corbeau », dans la série « Luc Leroi » ou dans des albums autonomes tels que « La Beauté à domicile », les rencontres rythment le récit, dominent une intrigue de fond qui paraît parfois secondaire, ou sont le moteur même de cette intrigue.
Jean-Claude Denis pratique la guitare, parfois avec ses amis Dupuy et Berberian, ou au sein du groupe Les Hommes du président qui remplace son ancien groupe Dennis’ Twist (tube « Tu dis que tu l’M » en 1986). Au sein de Dennis’ Twist, il côtoyait entre autres Philippe Poirier, Dodo, Denis Sire, Philippe Vuillemin et Frank Margerin.
(source : Wikipedia)
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