Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Enki Bilal et « Les Fantômes du Louvre »

C’est chez Futuropolis, dans le cadre de la prestigieuse collection co-éditée avec Le Louvre éditions, qu’Enki Bilal publiera son prochain ouvrage, à paraître en décembre. Les originaux de l’album feront l’objet d’une exposition exceptionnelle – une première consacrée à un auteur de bande dessinée – dans l’enceinte du musée, jusqu’en mars 2013.
Après Nicolas de Crécy (« Période glaciaire »), Marc-Antoine Mathieu (« Les Sous-sols du Révolu »), Éric Liberge (« Aux heures impaires »), Bernar Yslaire & Jean-Claude Carrière (« Le ciel au-dessus du Louvre »), Hirohiko Araki (« Rohan au Louvre ») et, plus récemment, Christian Durieux (« Un enchantement ») et David Prudhomme (« La Traversée du Louvre »), Enki Bilal livre son regard artistique personnel sur le célèbre musée parisien, le plus visité au monde.
Pour sa part, l’auteur de « La Trilogie Nikopol » a choisi de faire se croiser 22 œuvres majeures du lieu et des inconnus, associés à ces créations, et morts depuis longtemps, souvent violemment. Pour faire se « rencontrer » ces désormais « fantômes » et le chef d’œuvre auquel ils furent associés (La Joconde, La Victoire de Samothrace, un Christ couché, …) , Enki Bilal a décidé de les faire réapparaitre de manière évanescente, comme un révélateur photographique, en peignant à l’acrylique sur un tirage photo des pièces de musée, imprimé sur toile, et d’en restituer les histoires à ses lecteurs.
Pour accompagner cette parution exceptionnelle, le travail d’Enki Bilal sera exposé du 20 décembre 2012 au 18 mars 2013, au sein du Musée. Un portfolio présentant 3 portraits tirés de la publications sera également proposé au public pour l’ouverture de l’exposition.
Laurent TURPIN
Musée du Louvre – Salle des Sept‐Cheminées , 1er étage, aile Sully.Tous les jours de 9h à 17h45, sauf le mardi.Nocturnes, mercredi et vendredi jusqu’à 21h45 Accès avec le billet d’entrée au musée : 11 €. Gratuit pour les moins de 18 ans, les moins de 26 ans résidents de l’U.E., les enseignants titulaires du pass éducation, les demandeurs d’emploi, les adhérents des cartes Louvre familles, Louvre jeunes, Louvre professionnels et Amis du Louvre, et le premier dimanche du mois.Tél. 01 40 20 53 17 ‐ www.louvre.fr
Au lieu de dessiner les fantômes reels dans le pays de ses racines-Bosnie Herzegovine est en train de se dissoudre, Enes Bilalovic alias Enki Bilal s’occupe du Louvre. Belifor n’aimera pas cette concurence.
Je ne sais pas qu’en pensent les citoyens de Ljubuski, la petite ville non loin de Mostar, ou sont les origines de l’artiste français.
Alice
Bilal dessine des fantômes et des dieux à Paris depuis plus de trente ans, de quel droit les fantômes bosniaques pourrairent-ils revendiquer l’exclusivité du dessinateur. La pyramide du Louvre est elle-même issue de l’univers de Bilal. Où pourrait-il se cacher – s’exposer est une autre façon de se cacher – sinon auprès des sarcophages qui on inspiré sa plus grande saga
La honte pour les éditions du louvre d’éditer ce livre.
Bilal s’est pas pris la tête pour le coup ! Travail digne d’un étudiant d’art qui n’a pas trop d’idées et te bacle ça en deux temps trois mouvements. La honte !