Dans une petite ville de province, un garçon timide se rapproche d’une jeune fille déjà amie avec un camarade de classe. Mais l’histoire de ce trio pré-adolescent, à la « Jules et Jim », dépasse la simple romance de jeunesse, car l’un des enfants, gravement malade, ne rêve que d’espace et de faire un tour dans les étoiles. C’est le début, sans mièvrerie aucune, d’une belle histoire, d’amitié, de résilience et de dépassement de soi.
Lire la suite...Sarko Hebdo : des auteurs masqués !

Sous-titré Le journal décomplexé, Sarko Hebdo est un tabloïd, dont la présentation est visiblement inspirée par Charlie Hebdo, d’ailleurs remercié dans l’ours… La présentation aurait de quoi refroidir les éventuels acheteurs, à plusieurs reprises trompés par Satire Hebdo et Hara Kiri : deux magazines pirates, nés après l’attentat contre Charlie Hebdo et lancés par une bande de profiteurs qui, en toute illégalité, ne proposaient ni ours ni signatures des articles. Rien à voir avec ces vautours, Sarko Hebdo est un journal édité par le groupe Steinkis : la structure d’édition créée Moïse Kissous, promoteur du label Jungle !.
Dessinateurs et plumitifs avancent masqués, au fil des articles et dessins proposés dans ces douze pages de format tabloïd.
Simple note d’humour, puisque leurs véritables identités sont dévoilées dans l’Ours figurant en fin de journal : Paul Perdreau dissimule Lewis Tronheim, Zut est le pseudo de Man, R. Péhère est Jim, Jean-Benoît de Laurel est Aurel, Gasp est Gaston, Smat est Alteau, Efcé est Fabcaro, F est Frantico… Que du beau monde !
Inutile de vous dire que le candidat aux élections primaires de la droite est une cible idéale pour cette bande de joyeux lurons, lesquels se défoulent joyeusement au fil des pages de ce soi-disant trimestriel (un rythme bien trop long pour fidéliser les lecteurs), imprimé sur un papier de glacé de qualité.
Gaston, bien connu des amateurs d’humour (notamment chez Vents d’ouest), en est le rédacteur en chef. Réaliser un numéro unique entre copains, c’est sympa, mais auront-ils la persévérance de transformer l’essai et d’en faire un véritable journal avec une périodicité régulière ?
La bonne surprise qu’est finalement ce premier numéro nous incite à le souhaiter.