Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...« Les Survivants, anomalies quantiques : épisode 5 » par Leo

Avec ce cinquième album, Leo clôt le cycle des « Survivants », lancé en 2011 (et fort justement sous-titré « Anomalies quantiques »), solidement ancré dans son univers « Les Mondes d’Aldébaran ».
Alors que Kim, le personnage emblématique de la série, se débat sur Antarès, 12 jeunes colons terriens retournent sur Aldébaran et se retrouvent aux prises avec de mystérieux rayons lumineux, souffrant de distorsions provoquées par des anomalies quantiques. Après l’abandon de l’astronef Tycho, finalement échoué sur la planète hostile GJ 1347-4, Djamile, Manon, Alex… et leurs amis extraterrestres holorans sont, chacun leur tour, victimes de sauts temporels qui les séparent.
Après avoir été attaqués par des lézards pirates ayant capturé leurs compagnons, Manon et Alex, restés seuls au bord d’une mer dangereuse, doivent leur salut à Sven : un extraterrestre proche de Kim, issu d’une civilisation avancée, et qui observe les terriens depuis longtemps. Il leur explique le rôle de la Mantrisse et l’importance des étranges gélules bleues qu’ils ont avalées, libère leurs compagnons (encore vivants) de leurs geôles, et enfin ramène tout le monde sur Aldébaran.
Retour, donc, sur la planète mère, pour sept des protagonistes restants de cette aventure dérivée de la saga lancée par Leo en 1993, ce qui ne veut pas dire que l’aventure est terminée ! La séquence finale annonce au contraire un nouveau départ pour cette œuvre humaniste qui, sans forcer sur le spectaculaire, a réussi à conquérir un important lectorat. Ses secrets : une nature luxuriante aux plantes étranges, des créatures animales crédibles parfois inquiétantes, des extraterrestres toujours proches des humains… C’est avec confiance que nous attendons de parcourir sous son crayon inventif de nouveaux mondes d’Aldébaran…
Luis Eduardo de Oliveira, alias Leo, né à Rio de Janeiro en 1944, aborde le dessin après avoir fait des études d’ingénieur et consacré ses jeunes années au militantisme politique. Il arrive en France en 1981, débute en réalisant des histoires courtes pour Okapi, puis crée « Trent », sur un scénario de son complice Rodolphe, avec qui il cosigne les scénarios de « Kenya » puis de « Namibia » (avec Bertrand Marchal), « La Porte de Brazenac » (avec Patrick Pion) et « Centaurus » (avec Zoran Janjetov). On lui doit aussi le scénario de « Dexter London » illustré par Sergio Garcia, de « Mermaid Project » (avec Corine Jamar) dessiné par Fred Simon, ainsi que de « Terres lointaines » et « Ultime frontière » pour Icar.
La première édition de cet album bénéficie d’un cahier supplémentaire de sept pages consacrées aux Mondes d’Aldébaran.
« Les Survivants, anomalies quantiques : épisode 5 » par Leo
Éditions Dargaud (11,99 euros) – ISBN : 9782205076660
« et n’oublions pas que le cycle d’Antarès n’est pas encore conclu. » ah bon ???
Si, bien sur ! N’espérez plus ! Désolé de cette inexactitude ! On corrige