Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
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Boule et Bill se paient une toile… et un « best wouf » !
Un premier film en live mettant en scène l’univers de la série « Boule et Bill » (1), réalisé par Pascal Bourdiaux en 2013, a connu un grand succès dans les salles obscures. Une bonne raison pour remettre ça cette année ! Si Franck Dubosc est toujours le papa de Boule, c’est Mathilde Seigner qui reprend le rôle de sa maman, à la place de Marina Foïs. Le Boule du cinéma ayant grandi, c’est Charles Legendries qui joue le copain de Bill, salopette bleue et tee-shirt jaune.
Le cocker qui, lui, n’a pas changé est entouré par ses doublures cockers d’exception. Caroline la tortue facétieuse et son copain Pouf figurent, eux aussi, dans le scénario original écrit par Benjamin Guedj où le malheureux papa de Bill, dessinateur de BD, est abandonné par son éditrice qui lui reproche son manque d’inspiration… Un film familial à savourer avec vos yeux de gosses.
Pour l’occasion, les éditions Dargaud proposent un album hors collection réunissant, sous couverture de Jean Bastide, un choix judicieux de gags dessinés par Jean Roba ou Laurent Verron. En fin d’ouvrage, dans un cahier spécial, Pascal Bourdiaux évoque le tournage du film, ses acteurs et présente une sélection de photos. Que du bonheur !
Henri FILIPPINI
(1) Nés en 1959 dans le mini-récit intitulé « Boule et Bill contre les mini-requins », le petit Boule et son chien Bill deviennent rapidement les héros du gag hebdomadaire proposé en dernière page de l’hebdomadaire Spirou. Jean Roba, pensionnaire du studio d’André Franquin dont il est l’assistant (avec Jidéhem) trouve rapidement le style rond et chaleureux qui fait le succès de la série. Auteur des 28 premiers albums édités par Dupuis, puis Dargaud, il est remplacé après plus de quarante ans par Laurent Verron qui fut son assistant. Ce dernier en signe une série de huit albums avant de céder le crayon à Jean Bastide (scénarios de Christophe Cazenove) qui, à son tour, perpétue le style bon enfant et familial de Jean Roba.
« Boule et Bill 2 » : film de Pascal Bourdiaux (scénario de Benjamin Guedj), sortie en salles le 12 avril.
« Boule et Bill Best Wouf » par Jean Roba et Laurent Verron
Éditions Dargaud (9,99 €), en librairies le 7 avril.
