Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Mickey invite Topolino…

Pour plusieurs générations de lecteurs, Mickey Mouse est un personnage venu des États-Unis. S’il y est né, des auteurs de tous pays se sont frottés à la souris malicieuse imaginée par Walt Disney, et plus particulièrement les créateurs Italiens où il est connu sous le nom de Topolino. Les éditions Glénat publient ce mois-ci deux albums signés par deux pointures transalpines de l’univers Disney.
« Mickey et l’océan perdu » : ce récit entraîne le lecteur dans un monde où, après un long conflit, la paix règne enfin sur toute la terre. Mickey, Minnie et Dingo participent à la récupération des objets abandonnés dans les épaves après le conflit. L’un de leur commanditaire leur demande de récupérer un étrange disque reposant au fond de l’océan. Pat Hibulaire, qui entend bien les devancer, se révèlera finalement un bon bougre lorsque nos héros comprendront les sinistres motivations de leur employeur. C’est une aventure steampunk à la Jules Verne, non dénuée d’humour, que fait vivre Denis-Pierre Filippi à Mickey et à ses amis. Il est accompagné par Silvio Camboni (« Le Voyage extraordinaire », « Les Mondes cachés ») qui dessine les personnages Disney depuis 1989 pour la revue Topolino (800 000 exemplaires hebdomadaires) en Italie mais aussi pour l’éditeur danois Egmont. Un voyage merveilleux au fond des abysses, cinquième volume de 64 pages en couleurs du label Glénat Disney. Cette histoire sera également proposée aux lecteurs du Journal de Mickey dès la fin janvier.
« Mickey Maltese, la ballade de la souris salée » a été publié dans les numéros 3197 et 3198 de Topolino, traduit en France dans Super Picsou Géant l’an dernier. Les éditions Glénat en présentent une version album luxueuse de 88 pages, avec dos toilé, plus que justifiée. Au large des côtes de Mikronésie, Mickey Maltese le souriceau, en mauvaise posture sur un radeau, est recueilli par le capitaine Patspoutine au service du mystérieux Moine Noir. À bord, Mindora Gruyerenore, fille du riche armateur Cap Queue-de-rat est l’otage de Pat et de son marin Taradingo. Ainsi débute ce récit délirant de Bruno Enna, grand scénariste de Disney en Italie, parodie rafraîchissante de « La Ballade de la mer salée » de Hugo Pratt. Assisté par Alessandro Zemolin, Giorgio Cavazzano, prestigieux dessinateur Disney depuis plus de cinquante ans, illustre d’un trait dynamique cette aventure palpitante. Cet hommage n’est pas une surprise pour les lecteurs italiens où les personnages Disney sont invités à parodier les chefs-d’œuvre de la littérature, dans la collection Capolavori della letteratura (« Hamlet », « Les 3 mousquetaires », L’Odyssée », « Don Quichotte », « Sherlock Holmes », « L’Enfer »…). Traduites dans les magazines Disney en France, espérons que ces histoires seront un jours proposées sous forme d’albums.
« Mickey et l’Océan perdu » par Denis-Pierre Filippi et Silvio Camboni
Éditions Glénat (15 €) – ISBN : 9782344025055
« Mickey Maltese, la ballade de la souris salée » par Bruno Enna, Alessandro Zemolin et Giorgio Cavazzano
Éditions Glénat (17 €) – ISBN : 9782344027455
« Mickey Maltese, la ballade de la souris salée » dans un belle édition en France, Yippee-ki-yay.