Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Angoulême lance le Réseau International des Villes de la bande dessinée

Après avoir donné à sa rue principale le nom du créateur de Tintin, la ville d’Angoulême a élaboré une charte, d’ores et déjà signée avec cinq cités étrangères, destinée à promouvoir le rôle culturel et social de la Bande Dessinée.
C’est en présence de leurs Altesses Royale le Prince Philippe et la Princesse Mathilde de Belgique, et en présence de Fanny Rodwell, Présidente de la Fondation Hergé que la rue Marengo fut rebaptisée du nom d’Hergé le jeudi 23 janvier 2003. Une cérémonie très officielle (et très « people ») qui permit à Philippe Mottet, le maire d’Angoulême de démontrer, s’il en était encore besoin, à quel point la mairie d’Angoulême, en qualité de collectivité locale, souhaite s’impliquer dans le neuvième art au niveau international.
C’est donc fort logiquement que Philippe Mottet annonça le lendemain, au cours d’un diner de presse au château de La Rochefoucault, la constitution d’un Réseau International des Villes de la bande dessinée, regroupant des cités du monde entier très impliquées dans le développement de la BD. Outre Angoulême, les villes d’Amadora (Portugal), de Bruxelles et de Charleroi (Belgique), de Kochi (Japon) et de Lucca (Italie) font partie de ce réseau qui devrait très prochainement s’ouvrir à la ville canadienne de Québec.
Ce réseau, qui s’engage à développer la promotion de la BD, a pour premiers objectifs concrets le développement d’un site internet, l’aide aux jeunes créateurs (à travers l’élaboration d’un prix européens) et la réalisation d’expositions communes, destinées à « tourner » dans les différentes villes signataires de la charte qui formalisecette volonté d’association internationale. LT