Après le succès de ses très réussis « Shangri-La » et « Carbone & Silicium » — où il explorait les théories des paradoxes temporels, puis les conséquences des progrès technologiques sur la détérioration de l’homme —, Mathieu Bablet (1) aborde le récit postapocalyptique dans sa nouvelle grande fresque de science-fiction proposée dans le Label 619 désormais hébergé par les éditions Rue de Sèvres. Dans un lointain futur, les insectes pollinisateurs ont disparu à la suite de bouleversements climatiques… et la Terre est devenue aride et stérile. Une biologiste a pour mission de retrouver les traces génétiques des abeilles, dans l’espoir de revenir au monde d’avant. Une fable écologique et initiatique, aussi complexe qu’envoûtante, qui nous donne furieusement envie d’aller de l’avant !
Lire la suite...Une folie très ordinaire
Point de départ : A San Francisco, une série de meurtres sanglants baptisée « l’affaire des tueurs aux vagins » défraie la chronique et affole la population. Plusieurs jeunes femmes sont retrouvées bâillonnées, charcutées, éventrées…Et l’enquête commence… Une enquête terrible, …
Point de départ : A San Francisco, une série de meurtres sanglants baptisée « l’affaire des tueurs aux vagins » défraie la chronique et affole la population. Plusieurs jeunes femmes sont retrouvées bâillonnées, charcutées, éventrées…
Et l’enquête commence… Une enquête terrible, longue, éprouvante…
Notre avis : Après Le Triangle Secret de Didier Convard et le Décalogue de Frank Giroud, voici une nouvelle série des éditions Glénat basée sur le principe désormais bien rodé du scénariste assisté d’une équipe de dessinateur. Aux commandes pour cette « Folie très ordinaire », Christian Godard, par ailleurs scénariste (entre autres) du Vagabond des Limbes, chez Dargaud. Coté dessin (en essayant de ne pas en oublier !), Mounier, Bonnet et Jarbinet se chargent des parties principales ; Rossi, Malès et Moynot interviennent en guest-star et Blanc-Dumont réalise les couvertures.
Le tout donne un polar haletant, dont le premier volume met une intéressante pression. Dans cette série, prévue en quatre tomes qui paraitront tous en moins de 18 mois, 7 personnages présentent la particularité d’être des coupables potentiels, dont les points de vue respectifs sont réalisés par des dessianteurs différents.
Avis aux impatients, l’éditeur indique que l’identité de l’assassin ne nous sera révélée qu’à la toute dernière page du dernier album, lorsque le coupable arpentera le couloir de la mort…
Lewis Anderson – Une folie très ordinaire tome 1 – Editions Glénat, collection Bulle noire – 8,99€