Après le succès de ses très réussis « Shangri-La » et « Carbone & Silicium » — où il explorait les théories des paradoxes temporels, puis les conséquences des progrès technologiques sur la détérioration de l’homme —, Mathieu Bablet (1) aborde le récit postapocalyptique dans sa nouvelle grande fresque de science-fiction proposée dans le Label 619 désormais hébergé par les éditions Rue de Sèvres. Dans un lointain futur, les insectes pollinisateurs ont disparu à la suite de bouleversements climatiques… et la Terre est devenue aride et stérile. Une biologiste a pour mission de retrouver les traces génétiques des abeilles, dans l’espoir de revenir au monde d’avant. Une fable écologique et initiatique, aussi complexe qu’envoûtante, qui nous donne furieusement envie d’aller de l’avant !
Lire la suite...Corps à corps
Chassé-croisé entre de nombreux personnages qui interagissent sur leurs destins respectifs. Chacun ira de sa référence en lisant cet ouvrages. Certains citeront Sautet, pour ses aspects humains, d’autres, Armistead Maupin et ses Chroniques de San Francisco, ou encore …
Chassé-croisé entre de nombreux personnages qui interagissent sur leurs destins respectifs. Chacun ira de sa référence en lisant cet ouvrages. Certains citeront Sautet, pour ses aspects humains, d’autres, Armistead Maupin et ses Chroniques de San Francisco, ou encore Embrassez qui vous voudrez, le film de Michel Blanc tiré de l’ouvrage de Joseph Connolly … Et c’est finalement ce qui permet de se rendre compte que Grégory Mardon possède forcément son propre style, à défaut de pouvoir maîtriser autant de références ! L’auteur, qui nous avait très agréablement surpris avec Vague à l’âme, un émouvant récit sur son grand-père qu’il avait publié dans la collection Tohu-Bohu des Humanoïdes Associés nous livre ici un exercice de style exemplaire et totalement abouti. LT