Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
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Le début : Gus est de retour ! Le cow-boy le plus décoiffant de l’histoire de l’Ouest revient avec un deuxième album aussi fascinant et original que le premier. Certes, il s’agit d’un western, mais un western pas comme les autres. …
Le début : Gus est de retour ! Le cow-boy le plus décoiffant de l’histoire de l’Ouest revient avec un deuxième album aussi fascinant et original que le premier. Certes, il s’agit d’un western, mais un western pas comme les autres. Il y a bien des cow-boys, des chevaux et des attaques de banques (c’est le minimum syndical), mais il y a surtout des femmes admirables et des élans du cœur de toute beauté. Et tandis que Gus fait croire à la douce Peggy qu’il est le biographe d’un fameux bandit, Clem file le parfait amour avec la belle Isabella…
Notre avis : Après avoir revisité de fort belle manière les récits de pirates (avec Isaac le Pirate), Christophe Blain poursuit son exploration personnelle du western à travers sa série Gus, dont ce second tome est une des magnifiques surprises de ce début d’année. Non qu’on s’attende à un mauvais titre de la part de Blain mais on est toujours ému de voir, album après album, la fertilité croissante de son imagination et son audacieux talent à exploiter les stéréotypes pour mieux les contourner. Sans doute parce que Blain ne nous parle pas d’un genre mais de gens, mêlant humour, légèreté et sensibilité à l’irrévérence et à la subversion. Un grand moment de bonheur de lecteur. LT
Gus 2, Beau bandit – Dargaud – 14,00€