Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Les enfants de Salamanca 1

Le début : Parce qu’il l’avait convaincue qu’un déménagement l’aiderait à tirer un trait sur son douloureux passé, Sarah a accepté de quitter New York pour rejoindre son mari David, en mission à Salamanca, une petite ville forestière perdue en Pennsylvanie. …
Le début : Parce qu’il l’avait convaincue qu’un déménagement l’aiderait à tirer un trait sur son douloureux passé, Sarah a accepté de quitter New York pour rejoindre son mari David, en mission à Salamanca, une petite ville forestière perdue en Pennsylvanie. Sur place, la jeune femme constate avec effroi que la tranquillité promise n’est pas au rendez-vous. Il y a d’abord leur nouvelle demeure, « visitée » pendant leur absence. Il y a ensuite chez Sarah cette sensation étrange et diffuse d’être observée en permanence. Sarah pensait fuir définitivement ses démons ; elle doit se faire une raison : la partie est loin d’être terminée.
Notre avis : Le duo Christophe Bec – Stefano Raffaele, déjà en charge du très bon « Pandomenium » (dont le premier tome paru aux Humanoïdes Associés devrait être réédité par Soleil à l’occasion de la sortie du tome 2 en septembre prochain), nous livre avec « Sarah » une BD d’épouvante « à la Stephen King », dont l’oppression de la narration est fort justement équilibrée par la psychologie fouillée des personnages. Christophe Bec Utilise au mieux le talent expressif d’épouvante du dessinateur italien, qui trouve ici un solide récit à illustrer dans une gamme qu’il maîtrise parfaitement. Talentueux et Effrayant ! Laurent Turpin
Dupuis – Collection Repérages (Grand format) – 13,00€