Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
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Impitoyables superhéros
Nourri de comics et de culture pop, Kostas Seremetis présente The Death of Superman, une expo de ses oeuvres, chez Colette (1 er). Ce peintre et graffeur new-yorkais de 30 ans arrive en France avec une belle réputation. Plagiant allégrement Andy Warhol il juxtapose superhéros (Superman, Hulk )
et légendes politiques (Karl Marx) sur des toiles ou des cubes de Plexiglas. Comme son illustre prédécesseur, Seremetis maîtrise l’art du business à travers les obets dérivés (tee-shirts, mugs, figurines, livres ). Pour se faire une idée, on peut se balader sur le site kostasysterns. com: oeuvres, peintures, photos de l’artiste et de ses potes. M. H.