C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès de François Marcela-Froideval dont la passion pour le fantastique était connue de tous.
En ce qui concerne la BD, il reste le scénariste-créateur de l’univers des « Chroniques de la Lune noire ».
Dans une petite ville de province, un garçon timide se rapproche d’une jeune fille déjà amie avec un camarade de classe. Mais l’histoire de ce trio pré-adolescent, à la « Jules et Jim », dépasse la simple romance de jeunesse, car l’un des enfants, gravement malade, ne rêve que d’espace et de faire un tour dans les étoiles. C’est le début, sans mièvrerie aucune, d’une belle histoire, d’amitié, de résilience et de dépassement de soi.
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Après la publication de deux albums dont l’action se déroulait au cœur des tournois médiévaux ce « Livre 3 » permet au quintette de héros de la série de revenir sur les terres de Jehan. Sous son heaume à tête de chien se dissimule une jeune femme assoiffée de chevalerie. Tout en lorgnant les codes des shōnen japonais « Tête de chien » est une bande dessinée classique, signée par deux auteurs brillants nourris par une richesse culturelle tant européenne qu’asiatique.
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Difficile de refuser d’accompagner un personnage parti au Népal, quand le simple feuilletage de l’album qui raconte son histoire n’inspire qu’au voyage : un voyage dans les pas de Maëlle, célibataire et directrice financière d’une start-up en pleine expansion, laquelle ne vit que pour son travail. Or, elle vient d’accepter de rendre un service très particulier à sa meilleure amie, très malade…
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C’est un véritable plaisir de chroniquer une bande dessinée jeunesse quand elle sort du lot, que des émotions fortes naissent de sa lecture, car le récit est bien mené autour de personnages complexes et attachants. C’est le cas du premier volume passionnant de « Mi-Mouche » : une saga construite autour de thèmes puissants, du deuil à l’accomplissement personnel et de la résilience au dépassement des stéréotypes de genre.
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Il est trop rare de découvrir une série de guerres, qui tente de renouer avec les grandes créations du genre, pour ne pas consacrer une chronique à « Médecins de guerre ». Alexandre Paringaux — animateur du label Zéphyr et à qui l’on doit les retours réguliers des aventures de « Michel Tanguy » et de « Buck Danny » — est à l’origine de cette nouvelle série qui n’a pas à rougir de ses illustres aînés.
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La couverture du numéro 321 du magazine, daté de mars 2003, est signée du regretté dessinateur, décédé en janvier dernier.