Après le succès de ses très réussis « Shangri-La » et « Carbone & Silicium » — où il explorait les théories des paradoxes temporels, puis les conséquences des progrès technologiques sur la détérioration de l’homme —, Mathieu Bablet (1) aborde le récit postapocalyptique dans sa nouvelle grande fresque de science-fiction proposée dans le Label 619 désormais hébergé par les éditions Rue de Sèvres. Dans un lointain futur, les insectes pollinisateurs ont disparu à la suite de bouleversements climatiques… et la Terre est devenue aride et stérile. Une biologiste a pour mission de retrouver les traces génétiques des abeilles, dans l’espoir de revenir au monde d’avant. Une fable écologique et initiatique, aussi complexe qu’envoûtante, qui nous donne furieusement envie d’aller de l’avant !
Lire la suite...LA GUERRE DES DICOS
Au Salon du Livre, Frédéric Bosser, réunissait le 22 mars 2005 à 18 h 45 trois auteurs, Claude Moliterni (Omnibus), Philippe Mellot (BDM) et Henri Filippini (Bordas). Manquait à cette rencontre Patrick Gaumer qui avait refusé l’invitation craignant peut-être l’orage menaçant son œuvre.
Devant une assistance nombreuse, les questions pertinentes de Frédéric Bosser ont permis d’éclairer le grand mystère qui plane sur l’origine d’un dictionnaire BD dont son auteur prétend être le premier rédacteur.
Claude Moliterni en quelques mots a rappelé que dès 1968, Henri Filippini publiait son premier Dico et à l’appel de Michel Greg, alors rédacteur en chef de Tintin, il faisait appel à Pierre Couperie et Claude Moliterni (1975) pour envisager avec eux une encyclopédie comportant 32 000 entrées ! (éditions SERG).
Philippe Mellot précisait que le BDM n’avait pas la même vocation que les deux dicos présentés, mais que néanmoins, on pouvait trouver depuis 1828 toutes les publications éditées à ce jour et leurs côtes, bien sûr.
Henri Filippini insistait sur le fait que son ouvrage ne prétendait pas être exhaustif, mais qu’à l’encontre de ses deux collègues, il donnait une place importante à l’iconographie. Suivirent d’autres interventions, on l’on découvrit, par exemple, que depuis 1964, Filippini et Moliterni avaient œuvré pour la reconnaissance de la BD en publiant revues, fanzines et réalisé diverses expositions dont celle des Arts décoratifs en 1967 et que Philippe Mellot avait été le plus jeune rédacteur en chef d’un magazine de BD (Charlie mensuel).