Après le succès de ses très réussis « Shangri-La » et « Carbone & Silicium » — où il explorait les théories des paradoxes temporels, puis les conséquences des progrès technologiques sur la détérioration de l’homme —, Mathieu Bablet (1) aborde le récit postapocalyptique dans sa nouvelle grande fresque de science-fiction proposée dans le Label 619 désormais hébergé par les éditions Rue de Sèvres. Dans un lointain futur, les insectes pollinisateurs ont disparu à la suite de bouleversements climatiques… et la Terre est devenue aride et stérile. Une biologiste a pour mission de retrouver les traces génétiques des abeilles, dans l’espoir de revenir au monde d’avant. Une fable écologique et initiatique, aussi complexe qu’envoûtante, qui nous donne furieusement envie d’aller de l’avant !
Lire la suite...LA MORT DE LUCIANO BOTTARO
Le père de Pepito est décedé le 25 novembre 2006
Né le 16 novembre 1931 à Rapallo, Luciano Bottaro collabore très jeune au quotidien génois Lo Scolaro, où il commence son activité de dessinateur de B.D. en créant en 1949 Aroldo le boucanier, Gio Polpetta, Pon Pon. En 1951, il dessine les aventures de Pepito, une série humoristique au temps des pirates qui, données à l’appui, est l’une des B.D. comiques italiennes les plus distribuées dans le monde. Il fonde en 1968, avec Carlo Chendi et Giorgio Rebuffï, le studio Bierreci, pour lequel il dessine énormément de personnages, Wisky e Gogo, I Postorici, et surtout Re di Pioche, une saga pleine de fantaisie graphiquement raffinée, inspirée du monde des cartes à jouer. En 1968, il reprend pour // Giornalino les histoires du petit champignon Pon Pon, sur des textes de Chendi. Bottaro est aussi parmi les
dessinateurs italiens d’histoires « disneyen-nes » les plus connus et reconnus, considéré comme un maître par la rédaction de l’hebdomadaire Topolino, dans lequel il débute dès 1951, et cela jusqu’en 1968, avec l’histoire Paperino e le onorificenze (Donald Duck et les honneurs. En 1981, il adapte les aventures de Pinocchio. Cinq albums de Pépita sont publiés à la Sagédition entre 1974 et 1983, chez Futu-ropolis en 1982, aux éditions Haga (1982) et chez Vents d’Ouest (1985). En petit format, Pepito est édité par la Sage entre 1954 et 1972, puis par les éditions du Château entre mars et décembre