« Champignac » met à l’honneur l’un des personnages les plus généreux et des plus attachants de la galaxie « Spirou », en dévoilant son passé dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, avant qu’il rencontre le héros donnant son titre au journal des éditions Dupuis. Outre le fait de divertir efficacement, le but de cette série dérivée est de vulgariser des sujets scientifiques et sociologiques pour toucher les jeunes lecteurs. Dans cet encore très réussi tome 4, où un Pacôme irritable et dépressif croise d’éminents confrères de l’époque (Einstein, Feynman ou Oppenheimer, récemment mis en lumière avec le film de Christopher Nolan), les Béka et David Etien abordent, avec authenticité et psychologie, le problème de la fabrication de la bombe atomique, à laquelle notre original mycologue va inconsciemment contribuer…
Lire la suite...Les forçats de la route
En 1924, le grand reporter Albert Londres est amoureux. Plus question pour lui de partir enquêter en Chine ou dans un bagne du bout du monde. H veut rester en France, fiancée oblige. A la surprise générale de la rédaction du Petit Parisien, il se porte candidat pour suivre le Tour de France.
Une bonne idée. Ses articles donneront Les Forçats de la route. Ils racontent l’incroyable épopée des cyclistes de l’époque, courant toute la nuit, cocaïne dans les yeux, mais aussi la passion des foules et même ces dames qui tentent de suivre en tandem !
Henri Amoureux é
tait journaliste et écrivain. C’est lui qui a eu l’idée de demander à un géant de la bande dessinée d’illustrer ce Tour si particulier pour notre journal. Voici le résultat signé Patrice Serres. Du grand art.Depuis, Amouroux est parti, juste aprè
s avoir survolé le Tour 2007 entre Semur-en-Auxois et Bourg-en-Bresse. Ce jour-là, au cœur de l’été, il avait – déjà – pris de la hauteur. Dans Phélico accroché à l’intrépide échappée d’un Anglais, il avait lancé : « Le Tour ne mourra jamais. Vous avez vu ces foules au bord des routes ? » Immortel, on vous dit.Philippe Dulev