Après le succès de ses très réussis « Shangri-La » et « Carbone & Silicium » — où il explorait les théories des paradoxes temporels, puis les conséquences des progrès technologiques sur la détérioration de l’homme —, Mathieu Bablet (1) aborde le récit postapocalyptique dans sa nouvelle grande fresque de science-fiction proposée dans le Label 619 désormais hébergé par les éditions Rue de Sèvres. Dans un lointain futur, les insectes pollinisateurs ont disparu à la suite de bouleversements climatiques… et la Terre est devenue aride et stérile. Une biologiste a pour mission de retrouver les traces génétiques des abeilles, dans l’espoir de revenir au monde d’avant. Une fable écologique et initiatique, aussi complexe qu’envoûtante, qui nous donne furieusement envie d’aller de l’avant !
Lire la suite...Au revoir, Jimmy (Jimmy Tousseul 12)
Editions Dupuis
collection Repérages.
dessinateur : Desorgher
scénariste : Desberg.
Ce douzième tome des aventures de Jimmy Tousseul s’intitule sobrement « Au revoir, Jimmy » parce que la série se clôt définitivement. Avec regrets, il faut l’avouer, tellement les péripéties du jeune homme étaient fraîches et réjouissantes, avec cette insouciance et cette envie de bonheur qu’il développa tout au long de ces douze épisodes situés dans le continent africain des années 60. Mais Jimmy a vieilli au long de ces albums. Et l’Afrique a changé ; « le paradis de papa, c’est fini ! ». Et au plaisir permanent de la vie de tous les jours des premiers albums succède depuis quelques temps déjà une vision plus sombre, plus réaliste sans doute, où la politique et les affaires prennent le dessus sur les aspects quotidiens. Coup d’état, mercenaires, exil des populations affamées, guerre civile, peuplent cet album plutôt violent, où l’on tue et où l’on meurt beaucoup. Heureusement Jimmy et son ami Schatzy y croient encore, pour l’amour de Suzy, enlevée devant leurs yeux pour être rendu à son dictateur de père et qu’ils veulent retrouver. Par amour de l’Afrique aussi, parce qu’ils lui doivent bien ça, pour le plaisir qu’elle leur a procuré. Mais ils le savent bien , et nous aussi, plus rien ne sera comme avant ! Alors, une dernière fois, goûtons au plaisir de ces aventures et … Au revoir Jimmy !
Ami lecteur, attention ! Ne vous fiez surtout pas au titre de cet album pour vous faire une idée de ce qu’il contient. Car si ce douzième tome des aventures de Jimmy Tousseul s’intitule sobrement « Au revoir, Jimmy », c’est tout simplement parce que la série se clôt définitivement sur cet album. Avec regrets, il faut l’avouer, tellement les péripéties du jeune homme étaient fraîches et réjouissantes, avec cette insouciance et cette envie de bonheur qu’il développa tout au long de ces douze épisodes situés dans le continent africain des années 60. Mais Jimmy a vieilli au long de ces albums. Et l’Afrique a changé ; « le paradis de papa, c’est fini ! ». Et au plaisir permanent de la vie de tous les jours des premiers albums succède depuis quelques temps déjà une vision plus sombre, plus réaliste sans doute, où la politique et les affaires prennent le dessus sur les aspects quotidiens. Coup d’état, mercenaires, exil des populations affamées, guerre civile, peuplent cet album plutôt violent, où l’on tue et où l’on meurt beaucoup. Heureusement Jimmy et son ami Schatzy y croient encore, pour l’amour de Suzy, enlevée devant leurs yeux pour être rendu à son dictateur de père et qu’ils veulent retrouver. Par amour de l’Afrique aussi, parce qu’ils lui doivent bien ça, pour le plaisir qu’elle leur a procuré. Mais ils le savent bien , et nous aussi, plus rien ne sera comme avant ! Alors, une dernière fois, goûtons au plaisir de ces aventures et … Au revoir Jimmy !
Résumé de l’album : « Pourchassés par une bande de mercenaires qui mettent le pays à feu et à sang, Jimmy, Suzy et Schatzy n’ont d’autre solution que d’abandonner l’Afrique et tout ce qu’ils possèdent. Mais lorsque ces mêmes bandits rattrapent la petite Africaine en Europe pour la ramener de force auprès de son père, un dictateur sanguinaire, les deux amis n’ont plus le choix. Ils doivent retourner au pays et livrer combat. Ce sera le dernier ! »