Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Requiem pour un bleu

Le caporal Blutch est-il mort en héros ? Sortant du coma, le sergent Chesterfield apprend qu’il aurait pu décéder sur le champ de bataille si son vieux complice Blutch ne l’avait pas sauvé, au péril de sa propre vie.
Pour le 35ème anniversaire des Tuniques bleues et leur 40ème album commun, Cauvin et Lambil rendent un hommage appuyé au malin petit caporal, souvent présenté comme pleutre face au danger. Ici, Blutch devient un héros. Les auteurs peuvent ainsi insister sur le fait que leurs récits d’aventures, souvent basés sur des faits rééls (le précédent opus relatait les révoltes new-yorkaises contre une conscription particulièrement injuste, au moment de la guerre de sécession) et extrêmement documentés (par exemple, à partir du numéro 29 , Lambil décide de modifier la veste de ses bleus. Il abandonne la longueur correspondant à celle de l’infanterie pour la raccourcir et être en phase avec celle de la cavalerie) sont avant tout et à chaque fois de belles histoires d’amitié. LT