Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Mort Sûre – Berlinoir 1, de Kleist et Meissmer

Alors que de nombreuses maisons d’édition cherchent à adapter des récits anglo-saxons, c’est Outre-Rhin qu’Akiléos a déniché Berlinoir, dont nous découvrons ici le premier tome en version française, après sa parution en Allemagne dans le courant de l’année.
Voici donc le troisième album publié par les toutes jeunes éditions Akiléos, après « Whiteout » de Greg Rucka et Steve Lieber et « The Cool Bros T.1 : L’oeuf qui venait d’ailleurs » de Boris Kiselicki.
Les auteurs y revisitent avec originalité le mythe des vampires, qu’ils croisent habilement avec le thème de Roméo et Juliette, par le biais d’un amour impossible entre un humain et une mort-vivante. Tobias Meissmer a la bonne idée de situer son récit fantastique dans Berlin, bien qu’à une époque indeterminée, donnant par ce biais une dimension réaliste et, de fait, effrayante à son histoire.
Ajoutons que Berlinoir est réalisée par Richard Kleist, un auteur berlinois, déjà récompensé du prix Max und Moritz – l’équivalent d’un Alph-Art à Angoulême – en Allemagne. Cet excellent dessinateur travaille en couleur directe, à l’aquarelle, dans un style qui n’est pas sans rappeler Guillaume Sorel.
Après tous ces arguments, vous conviendrez sans hésitation qu’il y a de fortes chances que vous deveniez à votre tour « mordu » de cette nouvelle série. LT
Mort Sûre – Akileos – 12,50€