Passionné par l’Histoire et ses faits méconnus, l’humaniste responsable de « La Vision de Bacchus », de « Florida » ou des « Illuminés » s’est acoquiné avec un très sérieux historien (Romain Bertrand, directeur de recherche au Centre d’études et de recherches internationales), afin que l’on entende la parole des Nahuas du Mexique colonial. Pour ce faire, dans cette très réussie démarche expérimentale d’écriture à quatre mains, les deux auteurs nous racontent la vie, après l’invasion espagnole, d’un prêtre franciscain qui, aidé par un Indien converti, a consacré un demi-siècle à l’établissement du Codex de Florence : quasiment 2 500 pages — et autant de dessins — pour préserver la souvenance du peuple aztèque promise à l’anéantissement.
Lire la suite...CATWOMAN : NEUF VIES POUR LA FEMME CHAT

Depuis plusieurs années on a connu différents costumes à Catwoman. Brian Boland a dessiné cette superbe affiche qui est aussi la couverture d’un paperback. Le poster est en vente aux Etats-Unis à 7 ,95 dollars à partir de février 2005
BOLLAND, Brian
Grande-Bretagne (1951)
Passionné de comic books depuis sa jeunesse, il débute avec The Bizarre Weight-Watchers et Little Nympho in Slumberland, « innommables B.D. underground », comme lui-même les a définies, tout de sexe et d’ironie. Dessinateur au trait élégant, très propre et précis, il réalise dans le magazine 2000 A.D., à la fin des années soixante-dix, une version extraordinaire de Judge Dredd, un personnage qu’il n’apprécie pas particulièrement, mais qui lui permet de peaufiner son propre style avec beaucoup d’ombres et de contrastes de ton, dans la tradition de la B.D. d’aventure britannique. En 1980, il commence sa collaboration avec D.C. en dessinant les couvertures de Green Lantern. Deux ans plus tard, il signe Camelot 3000, une saga de space fiction écrite par Mike W. Barr, remarquable dans l’audace de certaines situations, encore inédites dans une B.D. de la D.C., dont il devient l’un des noms prestigieux pour les graphic novels.
Il a produit des histoires courtes pour l’anthologie anglaise Taboo. Excellents furent les résultats obtenus avec Superman et, surtout, avec The Killing Joke de 1988, une des meilleures interprétations graphiques de Batman, redevenu un mythe avec The Dark Night. CM