Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...ROBERT BRESSY.PRIX POIVET 2004

Le Jury du Prix Poïvet vient de décerner son prix annuel à Robert Bressy
BRESSY. Robert
France (1924J
Robert Bressy, né le 5 septembre 1924 à Avignon, fait d’abord des études à l’Ecole des beaux-arts de Marseille avant de travailler dans le dessin animé à partir de 1946. En 1949, il aborde la bande dessinée par la presse quotidienne où, pour l’agence Paris-Graphic, il réalise Le Capitaine Fracasse d’après Théophile Gautier, puis Les Pardaillan d’après Zévaco. I! travaille aussi avec Opera Mundi, dès 1952, pour qui il dessine des bandes verticales dans Le Parisien Libéré (Mique, 1954 ; Fu-Manchu, d’après Sax Rohmer, 1962), dans L’Aurore (Docteur Claudette, sur un scénario de Juliette Benzoni, 1955; Noëlle aux quatre vents, d’après Dominique Saint-Alban, 1970), dans L ‘Humanité (L’Appel de laforêt, d’après Jack London, 1963).
A partir de 1961, Bressy adapte en bandes dessinées des films des studios Walt Disney pour Le Journal de Mickey : Les Robinsons des mers du Sud, Mary Poppins, entre autres. Dans le quotidien 24 heures, lancé par Marcel Dassault en octobre 1965, il fait renaître Docteur Claudette dans un nouvel épisode, toujours scénarisé par Juliette Benzoni, qui se continuera dans L’Aurore avec plus de deux mille cinq cents bandes au total.
En 1970-1971, il dessine Ferragus d’après Honoré de Balzac dans L ‘Humanité, où il débute en décembre 1974, sous le pseudonyme d’yves Sayol, une excellente bande de sciencefiction: Les Navigateurs de l’infini d’après J.H. Rosny Aîné, en strips avec texte sous l’image. Parallèlement, il poursuit une carrière d’illustrateur dans Confidences et pour la « Bibliothèque Verte » des éditions Hachette. Excellent artisan du neuvième art, Bressy a su adapter avec brio des romans sentimentaux, de cape et d’épée ou de science-fiction, dans un style plein de fmesse, parfaitement maîtrisé. MD