Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Gallimard seul en lice pour le rachat de Flammarion !

Selon lesechos.fr et livreshebdo.fr, le duo Albin Michel/Chequers Capital (l’un des deux derniers candidats en lice, avec Gallimard, pour la reprise de Flammarion ; c’est-à-dire, pour ce qui concerne la bande dessinée, les éditions Casterman, AUDIE/Fluide Glacial, Jungle et KSTR) s’est retiré des enchères, refusant de relever son offre.
Le groupe Gallimard aurait, au contraire, finalement accepté d’« ajuster » sa propre offre pour l’acquisition de la filiale française du groupe italien RCS (Rizzoli). Celui-ci doit réunir, vendredi 25 mai, un nouveau conseil d’administration qui pourrait mettre un terme à l’opération, soit en validant la cession, soit en abandonnant le processus de vente comme le souhaitent certains de ses membres.
RCS, qui espérait, pour réduire son considérable endettement, quelque 300 millions d’euros de la cession de Flammarion, aurait revu ses prétentions à la baisse, à 250 millions d’euros, estime lesechos.fr. Cependant, à la veille du conseil d’administration du 14 mai, qui avait ajourné sa décision, les offres déposées par Gallimard et Albin Michel ne tournaient qu’autour de 200 millions d’euros.
Rappelons que, pour la bande dessinée, Flammarion est le 4ème plus important groupe d’édition en termes de chiffre d’affaires, avec 7,9% des parts de ventes BD en nombre d’exemplaires en France métropolitaine, tandis que le groupe Gallimard (avec ses filiales Denoël Graphic, Folio BD et Futuropolis) ne sont, pour le moment, qu’en 10ème position, avec 1,4% !
Dans le cas, fort probable, où Gallimard emporterait le lot, il représenterait alors, pour la BD, 9,3% des parts de ventes BD en nombre d’exemplaires en France métropolitaine ; ce qui le placerait au 4ème rang des plus importants éditeurs de bandes dessinées francophones, loin derrière Média-Participations (30,4%), Delcourt (16,5%) et Glénat (15,1%) !
Un feuilleton économique haletant dont on fera certainement des gorges chaudes dans le prochain numéro de Fluide Glacial !