Ah, Noël à Paris ! Sa magie, ses illuminations, ses impressionnantes vitrines animées dans les grands magasins, ses repas gourmands en famille… Et pendant la trêve de Noël, on peut tout oublier ! Même les crises qu’un couple désabusé n’a plus l’énergie d’affronter… Au bout de 20 ans de vie commune, Ève et Simon se sont peu à peu éloignés et ne font plus que se croiser, entre le travail, les gosses et les obligations. Aussi, la perspective de faire une nouvelle fois comme si tout allait bien pour le réveillon leur semble bien compliquée… Laissant derrière eux la dinde, les beaux-parents et les enfants, le couple va s’élancer dans une drôle de nuit pleine de surprises, car Jim et Giuseppe Liotti nous livrent, ici, une véritable comédie romantique, digne d’Hollywood !
Lire la suite...Le nouveau Tardi à la Une de L’Immanquable !

Alors que ce mensuel de 132 pages était essentiellement consacré à la prépublication intégrale d’albums exclusifs provenant de catalogues de différents éditeurs, la nouvelle formule de L’Immanquable (en place depuis le n°17 du mois de juin) propose de plus en plus d’interviews (dont celle d’une personnalité extérieure au monde de la BD), d’infos et de dossiers qui auraient certainement plus leur place dans les dBD (l’autre magazine sur la bande dessinée appartenant à la même structure montée par l’omniprésent rédacteur en chef Frédéric Bosser), ainsi que des extraits d’œuvres à paraître dans les prochains mois.
C’est d’ailleurs ce qui se passe pour ce « Stalag IIB : Moi, René Tardi prisonnier de guerre » qui ne sortira que le 7 novembre 2012, aux éditions Casterman : le n°19 de L’Immanquable ne proposant seulement que les neuf premières pages de cet ouvrage (qui en comportera presque deux cent) où Jacques Tardi transpose, en bandes dessinées, les carnets de son propre père.
Le même sort est réservé aux prochains opus signés Jérémie Moreau et Wilfrid Lupano (« Le Singe de Hartlepool » chez Delcourt), Olivier Vatine (« Niourk » d’après Stefan Wul chez Ankama), Rich Tommaso (« Sam Hill » chez Ça et là) ou José-Luis Munuera et Jean Dufaux (« Sortilèges » chez Dargaud Bénélux) : trois ou quatre pages étant censées nous mettre l’eau à la bouche en attendant la parution effective de l’album.
Ceci dit, la revue publie aussi, sur deux à quatre numéros et en essayant de varier les genres, quelques bandes en intégralité ; lesquelles sont aussi des avant-premières qui méritent le détour : c’est le cas pour le nouveau Nicolas Malfin qui s’annonce excellent (« Cézembre », prévu pour le 19 octobre dans la collection Aire libre de chez Dupuis),
pour le septième « Lincoln » des frères Jouvray annoncé pour la fin du mois chez Paquet, pour le somptueux retour de « Rork » d’Andreas (avec un tome numéroté 0 par les éditions Le Lombard) qui devrait également fleurir les devantures de nos librairies dans quelques jours, et pour la nouvelle aventure délirante de « Jérôme Moucherot » de François Boucq qui, elle, est prévue pour octobre, toujours au Lombard…
Ce nouveau concept, certes intéressant mais quelque peu frustrant, semble remporter l’adhésion des lecteurs ; ceci malgré quelques grincements de dents, de l’aveu même du rédacteur en chef qui, lui, se dit… comblé !
Pour en savoir plus, voir : http://www.dbdmag.fr
Gilles RATIER
Abonné depuis le n°1, je ne continuerai pas pour une 3ème année.
Seule la formule tout en prépublications m’intéressait.
D’autant plus que l’on peut trouver extraits et interviews gratuitement sur pas mal de sites spécialisés.
En somme, L’immanquable tente de se rapprocher du défunt BoDoï, qui bien avant proposait la même formule si ma mémoire est bonne. Je vais vous dire ce que je pense, une bonne fois pour toutes: en 2013, on n’a plus envie d’attendre trois mois ou plus pour connaitre le fin mot de l’histoire.