Par les temps qui courent, il est rare qu’un éditeur se lance dans une saga aux allures classiques prévue en plusieurs volumes. Pourtant, Futuropolis a déjà financé les scénarii des six ouvrages nécessaires à l’épopée de « L’Ange corse », lesquels sont d’ores et déjà écrits, et les trois premiers opus sortiront en l’espace d’une seule année… Rien que pour cela — mais pas que… —, saluons la parution du premier tome de « L’Ange corse » : l’histoire d’un orphelin corse qui doit s’expatrier dans l’Indochine des années 1930, pour échapper à une vendetta. Le jeune insulaire est recueilli, à Saigon, par un riche commerçant et propriétaire terrien natif d’Ajaccio : mais sous sa façade respectable, cet homme, bien installé, trempe dans le proxénétisme et le trafic de stupéfiants…
Lire la suite...EXPOSITION ALBERTO BRECCIA A LA GALERIE MARTEL, du 6 mars au 11 avril 2009

Méconnu du public français mais encensé par les artistes, l’Argentin Alberto Breccia (1919-1993) a été jusqu’à son dernier souffle un expérimentateur forcené des styles et des techniques graphiques.
De la même génération que Hugo Pratt, avec qui il créa dans les années soixante une école d’art à Buenos Aires, ce virtuose sombre de l’illustration et de la bande dessinée a influencé une kyrielle de dessinateurs, depuis José Munoz dont il fut le professeur jusqu’à Lorenzo Mattotti, Frank Miller ou Dave McKean.
L’exposition que la galerie Martel présente à partir du 5 mars 2009 est la toute première qui lui soit consacrée à Paris. Elle compte une centaine de planches originales, d’huiles, de collages, de dessins et de croquis dont la plupart n’a jamais été exposée auparavant, issus des temps forts de sa production : le fantastique (adaptations de Poe, Bram Stoker, Lovecraft), les tourments des dictatures sud-américaines (Perramus), les illustrations de L’histoire universelle de l’infamie de Jorge-Luis Borges, les planches de Rapport sur les aveugles d’après l’oeuvre d’Ernesto Sábato…
L’exposition d’Alberto Breccia est réalisée en collaboration avec les éditions Rackham.
La galerie Martel a été créée en novembre 2008. Avec Alberto Breccia, elle pose un jalon sur la voie qu’elle s’est tracée : mettre en évidence des oeuvres et des graphistes d’exception, célèbres ou confidentiels, qui seront ou sont déjà des classiques. Dans cette veine, suivront cette année Milton Glaser, Art Spiegelman et Tomi Ungerer.
6 mars – 11 avril 2009
Galerie Martel
17, rue Martel
75010 Paris
06 10 19 30 02
14h30-19h du mardi au samedi
www.galeriemartel.com