Disparu il y a déjà sept ans, René Pétillon — bien connu pour ses dessins d’humour dans Le Canard enchaîné, mais aussi pour son inénarrable détective Jack Palmer dont l’enquête corse a notamment fait parler de lui, car adaptée au cinéma — (1) avait travaillé, depuis 2008, sur ce scénario quasiment achevé. Bien qu’il en ait également assuré partiellement le découpage et les crayonnés (donc, il ne restait pratiquement plus qu’à dessiner l’album), il avait abandonné cet ultime projet pour différentes raisons, dont la nécessité d’honorer d’autres entreprises en cours. C’est le célèbre Manu Larcenet (2), récemment auréolé de son adaptation de « La Route », qui a été approché pour s’approprier l’histoire, la terminer et la mettre en images : un très bon choix !
Lire la suite...Boulevard des crimes

Le début : Nous voici plongés à nouveau dans le Paris des années 1950, et les affaires se corsent pour l’Agence Hardy, qui doit jouer sur deux scènes à la fois. La scène politique d’abord, où, la situation s’embrase en …
Le début : Nous voici plongés à nouveau dans le Paris des années 1950, et les affaires se corsent pour l’Agence Hardy, qui doit jouer sur deux scènes à la fois. La scène politique d’abord, où, la situation s’embrase en Algérie, un attentat pourrait se tramer contre la personne du général de Gaulle. La scène du théâtre du Jardin ensuite, où les partenaires masculins successifs de la grande Thelma Florian meurent mystérieusement. Madame Hardy, aidée de Victor et de l’ensemble de l’agence Hardy, va devoir faire preuve de toute son imagination pour résoudre ces nouvelles énigmes.
Notre avis : Une nouvelle fois, le sens narratif de Pierre Christin associé au graphisme raffiné d’Annie Goetzinger font mouche. Les deux auteurs restituent à merveille l’atmosphère des années 50, et d’un monde en pleine mutation. LT
« Agence Hardy 6 : Boulevard des crimes« , de Pierre Christin et Annie Goetzinger, Dargaud, 10,40 Euros