Remington n’est pas, contrairement à ce qu’on pourrait d’emblée s’imaginer, un lieu, mais un personnage. Frederic Remington est un dessinateur venu de New York et qui, intrigué et fasciné par l’Ouest — le Far West —, s’est mis en tête, pour réussir à se faire publier, de dessiner l’Arizona, ses contrées sauvages et ses Indiens.
Lire la suite...Claude Jambers, illustrateur de bandes quotidiennes pour France-Soir à la fin des années 1950, est décédé le 20 août 2013…

Cet artiste né au Havre, en 1927, est le père de Patricia Jambers, la coloriste et compagne du dessinateur de bandes dessinées Jean-Charles Kraehn. C’est d’ailleurs ce dernier qui nous a prévenus de la triste disparition de son beau-père. Nous en profitons pour lui transmettre, ainsi qu’à Patricia, toutes nos sincères condoléances.
Installé à Paris à partir de 1936, Claude Jambers était surtout connu pour ses dessins publiés dans le quotidien France-Soir, suite à sa rencontre avec l’illustrateur Pierre-Laurent Brenot (en 1944), lequel le forma et le lança dans le métier.
Il y a notamment illustré certaines bandes verticales des « Amours célèbres » ou du « Crime ne paie pas », une biographie de Surcouf (vers 1956 ou 1957), une centaine de bandes horizontales pour « Nathalie détective chérie » (un strip scénarisé par Franck Marchal, à partir de 1959) et une adaptation de « Sara Dane », le roman de l’Irlandaise Catherine Gaskin, en 1963 (pratiquement trois cents bandes).
Parallèlement, dès 1954, il travaille comme illustrateur et maquettiste publicitaire. En 1963, il va même créer et diriger son propre studio de publicité qui finira par bénéficier d’une certaine réputation dans ce milieu.
Dans l’ouvrage « De Lariflette à Janique aimée : catalogue encyclopédique des bandes horizontales françaises dans la presse adulte de 1946 à 1975 » aux éditions Pressibus, Alain Beyrand retranscrit quelques propos de Claude Jambers au sujet de « Nathalie détective chérie » : « Je n’ai jamais rencontré Marchal, le scénariste. Les textes m’étaient confiés par l’entremise du bureau de Paul Gordeaux, plus précisément par son adjointe Madame Beauvais qui, par ses conseils et encouragements, m’a amené à la bande dessinée… Il n’y a pas eu de suite pour la simple raison que cette bande était liée au film éponyme avec Martine Carol et que la direction de France-Soir avait fait, avec cette bande, un coup médiatique. »
Gilles RATIER