Créé en 2018 pour « Une aventure de Spirou par… », Ptirou — le personnage central du premier album — évoque les origines du personnage de Spirou créé en 1938 par Rob-Vel (1). Disparu tragiquement dès ce premier épisode, le jeune rouquin permet à sa jeune compagne appréciée par les lecteurs de devenir l’héroïne principale d’une série autonome (2). Fille — de bonne famille — du directeur de la Compagnie générale transatlantique, adolescente fragile dans le premier récit, Juliette de Sainteloi devient grande reporter-écrivaine indépendante, témoin des grands événements du XXe siècle sous le nom de Mademoiselle J. Protégée par le fantôme de Ptirou, c’est une femme libérée, humaniste, en avance sur son temps.
Lire la suite...« Daring » Dick Ayers vient de nous quitter…
C’est avec beaucoup de tristesse que BDzoom.com vient d’apprendre le décès de Dick Ayers (1924-2014). Sa contribution importante à Marvel dans les années 1960, soit en tant qu’encreur de Jack Kirby (« Iron Man », « Ant-Man », « Thor », « S.H.I.E.L.D », « Fantastic Four », « Avengers » et « Sgt. Fury »), soit en tant que dessinateur (« Sgt. Fury », « Human Torch », « Giant-Man », « Ghost Rider », « Two-Gun Kid », « Captain Savage ») a donné à cette maison d’édition de formidables pages de comics.
Outre sa carrière sur les super-héros Marvel, Ayers s’est distingué dans des genres très variés (horreur, western, guerre, humour…) chez de nombreux éditeurs
: Magazine Enterprises, Atlas, Charlton, DC…
Sa longue carrière donnera lieu, très prochainement, à l’un de nos « Coins du patrimoine ».












Vous avrz raison de revenir sur ces vétérans qui ont donné toute leur vie à la bande dessinée, à une période où il s’agissait d’un genre mal considéré.
Merci pour votre commentaire, François. Dick Ayers était un grand professionnel qui, tout au long de sa carrière, a donné le meilleur de lui-même. Il n’était pas génial, comme Kirby ou Ditko, mais son travail force le respect. Un coin du patrimoine va prochainement lui être consacré.
Les encreurs sont reconnus dans le métier … En France certains feraient mieux d’apprendre car on y voit des catastrophes !
Chapeau et merci à vous Monsieur Dick Ayers. Les lecteurs et les artistes continueront à saluer votre mémoire.