Bruce J. Hawker, le héros favori du regretté William Vance (même après qu’il ait connu l’énorme succès de la série « XIII »), est de retour ! Et le tourmenté officier de la Royal Navy, aux cheveux blanchis par l’écume, reprend le commandement de son navire fétiche : le H. S. M. Lark. Il doit le ramener à bon port, mais les rumeurs vont bon train parmi l’équipage : ce voilier serait maudit ! À moins qu’il ne s’agisse de son capitaine qui exige de ses hommes qu’ils le suivent jusqu’en enfer : leur voyage étant parsemé d’épreuves, entre combats navals et éléments déchaînés. Hawker semble même n’être plus le seul maître à bord, se retrouvant, bien malgré lui, embringué dans la quête du trésor des Templiers.
Lire la suite...Floc’h s’affiche avec Resnais
Le nouveau film d’Alain Resnais, Pas sur la bouche, dont la sortie est annoncée pour le 3 décembre 2003 bénéficiera d’une affiche signée Floc’h. Ce dernier, ne se limite cependant pas à cette seule participation.
Floc’h a par ailleurs réalisé le générique du film en utilisant le principe de sa dernière création : des silhouettes découpées à l’image de celles qu’il a présenté récemment à la galerie Pixi 95 rue de Seine à Paris dans le 6eme arrondissement. Dans la plaquette « Première » qui présente le film, Floc’h, pour ne pas changer, ne manque pas de nous surprendre lorsqu’il raconte : « La complicité qui me lie à Alain Resnais est née d’un hasard : sans le savoir, nous écrivions sur exactement le même sujet au même moment. Alain travaillait sur providence, et moi, je faisais mon premier « livre à dessins » – je n’aime pas le terme de bande dessinée – intitulé Le Rendez-vous de Sevenoaks. Les deux histoires jouaient sur la déstructuration du récit doublée d’une mise en abyme (*). » De la face cachée et honteuse lorsqu’il s’agit de se déclarer dessinateur de BD à la « déstructuration du récit doublée d’une mise en abyme », notre ami Floc’h a toujours le ton et la manière de faire valoir sa différence.
Ph. Mellot
(*) Selon le Littré, paru sous le Second Empire, on n’écrit plus « abyme » mais « abîme » et cela malgré l’étymologie, il s’agit toutefois sans doute d’une clause de style.