Inspiré par l’un des dessins de la talentueuse Lucy Mazel (le portrait d’un homme noir, au regard mélancolique), le prolifique scénaristique Zidrou, jamais à court d’excellentes idées, a déclaré à l’illustratrice de la série « Olive » : « Tu vas voir, ça va être beau et joyeux, ça va parler… d’euthanasie » ! Depuis un accident qui l’a rendu tétraplégique, Virgile, ne se remettant pas non plus de sa séparation avec la femme de sa vie qui l’a quitté lors d’une manif dix ans plus tôt, est fatigué d’être dépendant des autres. Aussi, a-t-il pris une décision radicale : en finir avec cet état et partir tranquillement, mais seulement après une mémorable fête d’adieu à tous ceux qu’il aime…
Lire la suite...Le tombeau de Raskchenotep

En regardant la couverture de cet album, d’aucuns pourraient penser à un auteur célèbre. Mais pourtant, cette bande dessinée ne lui doit rien.Bien sur, l’action se passe en Egypte, mais à la fin du XIX siècle à l’époque de l’Empire colonial
A la deuxième page, on passe au loin des Pyramides, on visite ..on descend lentement le Nil en direction de l’île de Philae, que le héros compare à un véritable vaisseau de pierre(tiens !).A la page 10, on quitte l’Egypte pour les côtes Ouest de l’Ecosse. Que l’on se rassure, on retrouve la Tour de Londres, quelques pages plus loin et on plonge en plein mystère. Les deux protagonistes ,Scott , un éminent archéologue et écrivain écossais, le second Hastings,est un ancien officier de la cavalerie anglaise, héros des guerres coloniales, vont mener une enquête loin de la chambre d’Horus..
Quelques clins par çi , par là, Scott retrouve sur son domaine, un viel ami, Henri Flannagan qui ressemble à Clint Eastwood comme deux gouttes d’eau..Celui- ci, qui croyait son ami aux Etats-Unis s’entend répondre –« Eh bien, comme tu le vois, c’est le retour de l’inspecteur Henry !
Et voilà nos deux héros, l’un vêtu d’une tenue de la cavalerie anglaise, l’autre habillé en Ecossais, chevauchant de nobles destriers dans la brume à la recherche du fils de Scott enlevé par une sorte de gorille par une nuit sans lune.
Dans cette ambiance, où Indiana Jones , Harry Dickson ne sont pas loin, Marniquet s’en donne à cœur joie, il cligne encore aussi vers le Vaisseau Fantôme, c’est plus fort que lui.
On lui pardonne, car c’est un excellent conteur et on attend la suite avec impatience
Aux éditions Albin Michel