Créé par William Vance en 1965 pour le journal Tintin, le personnage de Ray Ringo est convoyeur, chargé d’escorter les diligences de la Wells Fargo. Six histoires ont été réunies et éditées en deux albums par Le Lombard en 1967 et1968 (notamment sur des scénarios de Jacques Acar), suivis en 1978 par un dernier retour (scénarisé par André-Paul Duchâteau), le tout publié en intégrale en 2004, puis plus récemment en 2022 (1).
Lire la suite...Olga, de Christophe Blain

Isaac Sofer « le Pirate » poursuit ses aventures exotiques …
Une nouvelle fois, Christophe Blain nous balade ! Au sens propore comem au figuré. Car il balade nos automatismes de lecteurs disciplinés qui, tout en se réjouissant de son audace, s’étaient finalement habitués à cette série revisitant les récits d’aventures et de pirates. C’était mal considérer l’auteur si imaginatif d’Isaac le pirate pour qui rien n’est figé et qui semble prendre un malin plaisir à brouiller les pistes, qu’il nous avait pourtant si bien débroussaillé.
Certes, certains indices du tome précédent aurait pu nous mettre la puce à l’oreille. Blain n’avait-il en effet pas hésité à tuer Henri, son personnage préféré ! (« Parce que si on tue quelqu’un dont on se fout, tout le monde s’en fout ») ?.
Et finalement, alors que nous avions pris le parti de suivre Issac Sofer, peintre infortuné et amoureux romantique, vers le pôle sud, en compagnie de Jean Mainbasse et de son équipage, il faut aujourd’hui se résoudre à oublier ce cadre puisque après de nouvelles péripéties, l’équipage de Mainbasse (exception faite d’un matelot et d’Isaac) disparaît, tout comme l’amour pur que vouait Isaac à Alice, les deux personnages finissant par s’abandonner, chacun de son côté, dans d’autres bras (Isaac n’ayant cependant droit qu’à une petite gâterie, Olga ayant « promise ma mama pas avant mariage »).
On continue de vibrer, de rêver et de beaucoup s’amuser à la lecture de cette excellente série dont le rythme ne faiblit absolument pas, malgré des épisodes aux parutions rapprochées (un exemple dont certains, que nous ne citeront pas, pourraient s’inspirer ! ).
Dargaud – 9,45€