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Le festival de bande dessinée de Blois, se déroulera les vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 novembre. C’est un des rendez-vous les plus importants de la bd en France. L’objectif est de développer une manifestation littéraire qui participe à la diffusion et à la promotion de la bande dessinée en favorisant la rencontre entre les œuvres, les auteurs et les publics.

Diablement efficace ce Gunter (1), le dessinateur encore inconnu qui signe cet OVNI qu’est « L’Insoutenable Légèreté du slip » publié sous le label Bamboo. Pas étonnant sous cette mystérieuse signature se dissimule Simon Léturgie qui s’offre une petite récréation entre deux albums des « Profs » dont il est l’excellent repreneur depuis quelques années.

« Le Prince de la nuit », « Lonesome », « Légende » et « Durango » : quatre séries à succès imaginées par Yves Swolfs qui poursuivent, aujourd’hui encore, leur petit bonhomme de chemin. Une belle performance en ces temps où les séries sont trop souvent montrées du doigt. Nous ne pouvions pas passer sous silence la sortie de trois d’entre elles en cette fin d’année.

Le numéro 21 de la  revue des Petits Sapristains animé par Yannick Bonnant ouvre ses pages à deux auteurs qui font depuis de nombreuses années  le bonheur des amateurs de bandes dessinées classiques, bien que de styles différents : Olivier Grenson et Marc Jailloux. En ces temps où la mode est aux courts entretiens surfant sur l’actualité immédiate il est agréable de savourer ces longues conversations qui font le charme de Tonnerre de bulle !

Ce neuvième numéro des Cahiers de la BD toujours aussi copieux que les précédents revient sur le traitement de la grande Histoire par les auteurs de BD. Un dossier documenté qui permet d’évoquer des dessinateurs qui n’ont pas l’habitude de figurer dans ce trimestriel où il ne faut pas espérer croiser les grandes séries qui permettent au marché de la bande dessinée de survivre. Ce qui n’empêche pas sa lecture d’être indispensable.

Si la lecture hebdomadaire de Charlie Hebdo (trois petits euros le mercredi) est recommandée, celle de son numéro hors-série consacré à la caricature est indispensable pour qui le dessin d’humour compte. Une liberté d’expression en voie de disparition pour laquelle l’équipe du journal lancé voici un demi-siècle par Georges Bernier et François Cavanna a payé un lourd tribut et continue à défendre contre vents et marées.