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Lancé en 1985 par les éditions Glénat le mensuel Vécu a surfé sur le succès des « Passagers du vent » de François Bourgeon mariant la grande histoire et l’aventure. Une collection d’ albums a suivi, totalisant aujourd’hui plus de 500 volumes. Hachette collection réédite 145 d’entre eux dans une publication bimensuelle de belle qualité. L’Histoire c’est toujours l’Aventure !

Omniprésent dans les pages du Fluide glacial de la grande époque du mensuel, Carlos Gimenez avec José Ortiz, Jordi Bernet et quelques autres appartient à ces auteurs espagnols qui ont vécu leur jeunesse sous le franquisme et qui ont osé décomplexer les tebeos (BD en Espagne) après la disparition du dictateur. Aussi à l’aise dans le réalisme que dans l’humour, c’est dans ce dernier domaine qu’il a laissé son empreinte…

Quand tous les magazines sortent un numéro spécial sur Astérix pour accompagner la sortie du 38e tome « La Fille de Vercingétorix », Beaux-Arts magazine a choisi d’évoquer un tour du monde de l’érotisme dans la bande dessinée. Un numéro hors-série principalement réalisé par la rédaction de BDzoom.com.

Ouvrage fantastique, dans tous les sens du terme, l’adaptation du chef-d’œuvre et classique de Bram Stoker par George Bess. Un magnifique et envoûtant album, inattendu, que je n’hésite pas à qualifier de meilleure adaptation jamais réalisée en bande dessinée.

Alors que Spirou propose une petite dose de docu-BD, Soif ! sous-titré La Revue curieuse, se lance franchement dans le docu-BD en y consacrant l’ensemble de sa pagination. Si Spirou n’a rien à craindre de ce nouveau venu, Topo, le bimestriel ado de l’actu dessinée lancé par La Revue dessinée , trouve sur sa route avec Soif !: un concurrent sérieux.

Il en va ainsi de certains ouvrages : ils sont créés, comme « Jenny Finn », aux États-Unis en 1999, par Mike Mignola, puis publiés dix ans plus tard en France, malheureusement dans une quasi-indifférence critique et publique. Et voilà que vingt ans après, une seconde chance leur est donnée, avec une réédition bienvenue aux éditions Delcourt, « maison » d’accueil du scénariste, devenu star depuis (1). De quoi enfin apprécier à sa juste valeur cette œuvre incontournable du fantastique anglo-saxon.