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Jean-Christophe Ogier (France Info) et Gilles Ratier (L’Écho du Centre et BDzoom.com) quittent le bureau de cette association destinée à promouvoir l’information sur la bande dessinée dans les médias après, respectivement, 20 et 23 ans de présence ! Ils laissent la place à leurs consœurs Laurence Le Saux (Télérama) et Anne Douhaire (Franceinter.fr), Laurent Turpin (BDzoom.com) accédant au poste de secrétaire général.

Sans avoir l’air d’y toucher, utilisant un univers animalier sympathique et rassurant, cet ouvrage analyse, avec bon sens, la manipulation qui sévit partout, du sommet de l’État au cercle familial. « Manipulator » informe, explique, dénonce, et se permet de donner quelques pistes pour lutter contre ce mal omniprésent dans notre quotidien.

Il y a 21 ans, les jeunes éditions Soleil lançaient pour la première fois l’opération « Les Filles de Soleil ». Une idée commerciale simple et originale qui a tout de suite séduit les lecteurs amateurs de belles images, de collector et de jolies filles : un album cartonné à la présentation soignée proposant une galerie de filles de papier courtes vêtues, réalisée par les auteurs phares de l’éditeur toulonnais. Aujourd’hui racheté par le parisien Guy Delcourt, Soleil poursuit cette excellente tradition printanière en proposant le vingt-et unième volume de cette série, toujours très beau et, surtout, toujours gratuit : contre l’achat de seulement trois albums du catalogue Soleil (dans la limite des stocks disponibles), lequel a pris du poids au cours de ces deux décennies.

Au fil des pages d’« Odeur de brûlé », c’est la vie hors norme d’un petit Égyptien devenu auteur incontournable de bande dessinée qui défile, évoquée avec simplicité pour témoigner, pour partager ses souvenirs avec ses amis lecteurs, tout en savourant un bon verre. Cet ouvrage proposé par les éditions du Zébu est uniquement vendu par correspondance ou dédicacé par l’auteur à l’occasion des salons de BD. À ce propos, Carali est prêt à participer à toutes les manifestations qui pourraient le recevoir. Avis aux organisateurs de salons…

Très présentes sur le marché de la série BD en kiosques, les éditions Hachette Collections se lancent dans la publication des « Grands Classiques de la bande dessinée érotique ». Après « Gaston », « Bécassine », « Les Pieds nickelés », « L’Espiègle Lili »… place aux œuvres coquines les plus fameuses en albums bimensuels cartonnés diffusés en kiosques : celles signées par Milo Manara, Guido Crépax, Alex Varenne, Martin Veyron… Ces ouvrages réalisés sous la direction d’Isabelle Magnac, de format 22,5 cm x 29,5 cm, au dos toilé de couleur noire (bien sûr !), bénéficient d’une nouvelle couverture discrète et élégante et d’une impression de qualité.

Après un premier titre passé un peu trop inaperçu (« Sunligh » par Bernard Khattou et Christophe Bec, publié par la maison mère en octobre 2014), Flash & Bones, la collection de one shot en noir et blanc avec couverture souple, dédiée aux récits de genre de chez Glénat, fait son come-back grâce au label Glénat Comics : avec pas moins de trois nouveaux titres… Horrifiants !

Hachette Collections ne se contente pas de rééditer les grandes séries de la bande dessinée franco-belge (des « Pieds nickelés » à « Gaston »), car ce département des éditions Hachette propose la réalisation, en pièces détachées, du village d’Astérix le Gaulois.

Dix-huit ans après l’abandon de (À suivre), en décembre 1997, les éditions Casterman renouent avec la presse… ou tout du moins avec la parution régulière d’un magazine. Ce n’est pas, en effet, en direction du circuit habituel des kiosques que lorgne cette filiale du groupe Madrigal pour vendre Pandora, leur nouveau bébé, mais vers celui des librairies : Ni animal, ni machine. Juste humain, précise le sous-titre à la Une.

La savante collection Les Essentiels d’Hermès, chez CNRS éditions, propose, à partir du 25 février, un très recommandable opus qui va vous permettre d’en savoir un peu plus, grâce à plusieurs points de vue historiques, géographiques et sociologiques, sur les outils mis en œuvre aujourd’hui pour une valorisation de la dématérialisation du 9e art : il s’agit de « Bande dessinée et numérique », sous la direction de Pascal Robert.