À travers ce nouveau pavé de quasiment 350 pages, JeanLouis Tripp (1) continue son introspection familiale pour éclaircir et approfondir ce qu’il sait de son père. Ayant été troublé par déclaration de sa jeune sœur Cécile au sujet de son précédent chef-d’œuvre en bande dessinée (« Le Petit Frère »), où elle trouvait qu’il dessinait très bien le regard triste et perdu de leur géniteur, JeanLouis a décidé de nous raconter la vie ce dernier, avec son talent graphique et narratif habituel… Car, lui, comme il est longtemps resté enfant unique, il a connu un autre homme : un père affectueux, avec ses flamboiements, ses folies, mais aussi ses failles… Bref, un homme vivant, très vivant !
Lire la suite...Archives mensuelles : octobre 2011
Décès de Gourmelin
Nous venons encore d’apprendre un décès : celui du dessinateur Jean Gourmelin qui s’est éteint, dimanche 9 octobre, à l’âge de 91 ans à Meudon. Hospitalisé depuis quelques années, car malheureusement aveugle et victime d’Alzheimer, il avait imposé un univers …
DÉPART DISCRET D’UN GRAND OUBLIÉ DE LA BD : ALBERT WEINBERG
C’est seulement quinze jours après son décès, qui a eu lieu le 29 septembre 2011 dans sa maison proche de Lausanne, que nous avons eu confirmation de la disparition d’Albert Weinberg : l’un des derniers auteurs de la grande époque du journal Tintin et l’un des derniers témoins de l’âge d’or de la bande dessinée en Belgique.
« Hamelin » par André Houot
Direction Hamelin, en Allemagne, dans un village qu’on écrit là -bas « Hameln ». Situé en Basse-Saxe, le bourg est au Moyen-Age sans grand intérêt et le serait sûrement resté longtemps si la ville n’était devenue célèbre pour ses rats, plus exactement pour son « meneur de rats », plus exactement encore pour la légende d’un flûtiste exceptionnel, que les frères Grimm ont popularisé à travers le monde sous le titre « Der Rattenfänger von Hameln » (L’Attrapeur de rats de Hamelin), en 1816…
LES MEILLEURES VENTES DE BD du 12 octobre
L’ultime tome du premier cycle de la série de science-fiction » Les Naufragés d’Ythaq « , tiré à 70 000 exemplaires par les éditions Soleil, prend, à la surprise générale, la tête des meilleures ventes de bandes dessinées de la semaine ! Il s’impose, même, à la 6ème place du « Top 20 » de tous les livres (tous genres confondus) : et, en plus, c’est le seul représentant du 9e art présent dans ce classement général…
« Les Fantastic Four » (3ème partie)
Dès 1978, la télévision et le cinéma se rapprochèrent de Marvel, afin d’acheter des licences : Universal signait pour Captain America, Hulk et Spider-Man, tandis que le studio de dessins animés DePatie-Freling lançait la production d’une nouvelle série de dessins animés des Fantastic Four.
« Horologiom » T6 par Fabrice Lebeault
Onze ans après avoir mis un terme à son onirique « Horologium » (cinq tomes parus chez Delcourt, entre août 1994 et novembre 2000), le talentueux Fabrice Lebeault remet le couvert en nous proposant un véritable polar à l’ancienne, situé dans ce monde où tout est mécanisé : chaque habitant possédant même une clef sur la tête, symbole de son appartenance et de son intégration à cette société qui permet un conditionnement à l’encontre des sentiments humains…
« Enma » T1 & 2 par Masaki Nonoya et Kei Tsuchiya
» Enma » est l’envoyée des enfers. Elle vient sur terre afin de réguler les morts. Lorsqu’un humain est à l’origine du massacre d’une trop grande quantité de ses congénères, elle intervient et désolidarise les os de la chair afin de tuer cet être sanguinaire et l’empêcher de commettre d’autres crimes.
Delaby
Philippe Delaby ( » Muréna « ) est honoré à la fois par le Grand Prix Saint-Michel à Saint-Gilles (Bruxelles) et par le Prix Château de Cheverny de la meilleure bande dessinée historique aux » Rendez-vous de l’histoire de Blois « .
« Scalped » T4
Cette semaine, penchons-nous avec intérêt sur le 4ème tome de la série « Scalped »… Superbe, comme toujours.
« Portugal » par Cyril Pedrosa
Simon est dessinateur mais il n’a plus envie de dessiner. Il n’a plus envie de rien, d’ailleurs. Il gagne un peu de sous en faisant des animations scolaires, mais il s’ennuie, tourne en rond, déprime, se morfond et commence à sombrer. Plus il sombre, plus il rêve de lumière, de soleil, de vie. Normal, puisque c’est « sombre » ! Sa vie de couple lui pèse et l’idée d’emprunter pour se poser dans une maison bien à eux, la pire des prisons ! Son esprit ne trouve d’oxygène qu’en fuyant vers les souvenirs d’enfance. C’est alors qu’on l’invite à un mariage, celui de sa cousine… Mais de ça, non plus, il n’a plus envie. Car Simon n’arrive plus à rien, surtout pas à décider quoi que ce soit. Il est face au mur derrière lequel il y a un jardin mais encore faut-il se décider à passer le mur ! Le doute, la peur poussent le velléitaire ténébreux à temporiser pour mieux s’ennuyer. Spirale ! Heureusement, un festival portugais l’a invité…