L’Ommegang : sous ce terme méconnu en France se cache une célébration belge, celle de la visite de Charles Quint en 1549, à Bruxelles. En 1930, Bruxelles se prépare non seulement à fêter son centenaire, mais également à la renaissance de cette spectaculaire parade… C’est dans ce contexte que le scénariste Patrick Weber a imaginé un récit d’inspiration policière.
Lire la suite...Archives mensuelles : juin 2014
« Hilda T4 : Hilda et le chien noir » par Luke Pearson
Bienvenue dans l’univers d’Hilda, fillette attachante et intrépide, douée d’une imagination féconde, qui évolue dans un monde ordinaire … enfin presque.
Ses trois premières aventures ont été publiées chez Nobrow, éditeur britannique qui en tout d’abord a proposé une version anglaise, of course, puis une seconde version traduite en français par Judith Taboy.
Les aventures d’Hilda peuvent se lire indépendamment les unes des autres et l’on peut donc la découvrir dans ce tome 4 sans avoir lu au préalable des autres.
« D T3 : Monsieur Caulard » par Bruno Maïorana et Alain Ayroles
S’avouer que tout a une fin, voilà une triste affirmation… Au moment où – pour notre bonheur de lecteur cette fois – paraît l’ultime volume de la trilogie « D », force est aussi de constater que son principal artisan, le dessinateur Bruno Maïorana, épuisé par l’actuel marché saturé de la bande dessinée, arrête temporairement d’exercer ce métier. Avec le scénariste Alain Ayroles et suite aux 6 tomes de la saga parodique « Garulfo » (1995 à 2002), Maïorana avait entamé depuis 2009 une passionnante série fantastique et vampirique se déroulant à l’époque victorienne : dans « Monsieur Caulard », Lord Faureston n’est déjà plus, mais d’autres non-morts rôdent, comme la sulfureuse Lady d’Angerès, ou l’effroyable Caulard. Accompagné de Mister Jones, l’aventurier Drake reprend donc le combat contre ces créatures des ténèbres, révélant en parallèle sa propre part d’ombre…
Zoom sur les meilleures ventes de BD du 4 juin 2014
Bien que se maintenant en tête du classement des meilleures ventes de BD de la semaine, « L’Arabe du futur » ne parvient toutefois pas à intégrer le « Top 20 Ipsos/Livres Hebdo » tous genres confondus, lequel reste donc toujours vierge de représentant du 9e art. Par ailleurs, comme c’est le cas depuis quelques semaines, le jeu des chaises musicales se poursuit dans le « Top 15 BD », accueillant cette semaine 5 nouveautés, dont « Okko T9 : Le Cycle du vide T1 », qui s’empare directement de la 2ème place du palmarès.
R.I.P. « Daring » Dick Ayers (1924-2014), le dessinateur dans l’ombre de Jack Kirby
La carrière de Dick Ayers n’est pas celle qu’elle aurait dû être… Sa contribution importante aux Marvel Comics des années 1960, en tant qu’encreur de Kirby ou en tant que dessinateur, a donné à la maison d’édition de formidables pages de BD. Pourtant, malgré sa prolificité et la qualité indéniable de son travail, Ayers, tel Don Heck, est toujours resté un second couteau, dans l’ombre des géants Kirby et Ditko.
La deuxième saison de « Métal Hurlant Chronicles » en avant-première !
Comme tous les amateurs du 9e art le savent, Métal hurlant est, au départ, un atypique magazine français de bandes dessinées devenu culte, consacré principalement à la science-fiction dite « adulte ». (1) Créé en janvier 1975 sous l’impulsion de Jean-Pierre Dionnet, avec Jean Giraud alias Moebius et Philippe Druillet, Métal hurlant apparaît aujourd’hui comme l’une des revues majeures de la presse adulte : « un véritable laboratoire d’où sont sortis quelques chefs-d’œuvre et un bon nombre de grands noms de la bande dessinée contemporaine », comme le dit si bien Patrick Gaumer dans son « Dictionnaire mondial de la BD » chez Larousse. Mais c’est aussi une revue de bande dessinée américaine (Heavy Metal, dont le premier numéro est paru en avril 1977), laquelle est à l’origine de deux films (« Heavy Metal » en 1981 et « Heavy Metal 2000 » en 1999) et d’une série télévisée depuis 2012 : « Métal Hurlant Chronicles ».
« Le Temple du passé » par Étienne Le Roux et Hubert
La belle collection « vintage » Les Univers de Stefan Wul (dirigée par Olivier Vatine), aux éditions Ankama, s’enrichit d’une nouvelle adaptation fort réussie d’un roman de cet auteur science-fiction qui fut, certainement, le plus grand écrivain français du genre (1) : il ne produisit, pourtant, que onze fictions entre 1956 et 1959, publiées dans le label populaire Anticipation, chez Fleuve Noir. L’originalité de cette version bande dessinée du « Temple du passé » consiste surtout dans l’injection, à la trame narrative originale, de réflexions sociales et humanistes chères au scénariste Hubert, lesquelles sont efficacement mises en images par le très doué Étienne Le Roux…
« Adulteland » par Oh Yeong Jin
Chroniqueur lucide et désenchanté de la société coréenne contemporaine, Oh Yeong Jin fait son retour aux éditions FLBLB avec un thriller légèrement futuriste. Auteur remarqué de bandes dessinées de reportages comme « Le Visiteur du Sud », prix Asie de l’ACBD en 2008, il dresse dans « Adulteland » le constat du manque de communication et de la solitude généralisée dans un pays pourtant prospère. Le robot androïde peut-il remplacer la femme comme avenir de l’homme ?