L’Ommegang : sous ce terme méconnu en France se cache une célébration belge, celle de la visite de Charles Quint en 1549, à Bruxelles. En 1930, Bruxelles se prépare non seulement à fêter son centenaire, mais également à la renaissance de cette spectaculaire parade… C’est dans ce contexte que le scénariste Patrick Weber a imaginé un récit d’inspiration policière.
Lire la suite...Archives mensuelles : mai 2017
Les grands auteurs de la bande dessinée européenne, deuxième chapitre. Avant l’avènement des bulles : les récits pour les enfants…
Cette série d’articles (1) a pour but de proposer une chronologie illustrée de la bande dessinée européenne, complétée par une bibliographie en langue française — tendant à l’exhaustivité — sur la période et les auteurs concernés : un recensement destiné à tous ceux qui veulent en savoir plus sur l’histoire du 9e art européen. Malgré tout le soin que nous avons pu apporter à ce travail minutieux, nous avons peut-être omis tels ou tels ouvrages, œuvres et créateurs qui ont marqué leur époque : merci d’avance de nous signaler tout ce qui vous semble être un oubli ou une erreur de notre part.
« Chronosquad T3 : Poulet et cervelle de paon à la Romaine » par Grégory Panaccione et Giorgio Albertini
Troisième partie, en plus de deux cents pages en couleurs, d’une folle épopée mêlant science-fiction, polar, conte initiatique et roman sentimental décalé. Une lecture jubilatoire où l’on devine que les chances de récupérer les deux adolescents fugueurs perdus au Bronze ancien s’amenuisent de jour en jour pour les chronosquads : cette unité spéciale censée contrôler les éventuels débordements des voyages organisés… dans le temps.
« Valérian » : la consécration !
Après avoir vendu 5 millions d’albums au sein du 9e art, pour moitié en France et le reste à l’étranger (traduction en 22 langues), Pierre Christin et Jean-Claude Mézières, du haut de leurs presque 80 ans, sont fins prêts pour vivre leurs nouvelles aventures au royaume du 7e art.
« Cédric T31 : Temps de chien » par Laudec et Raoul Cauvin
Avec ce déjà 31e recueil de Cédric, après plus de 400 récits et 1 500 planches, Laudec et Raoul Cauvin continuent, avec toujours autant d’humour et tendresse, de relater les aventures quotidiennes de leur jeune héros au grand cœur et de son entourage.
Le crime à la Une chez Glénat…
En ce printemps un peu frileux, le crime frappe au moins deux fois aux éditions Glénat ! De quoi satisfaire tous ceux qui apprécient ce thème, cher aux auteurs de bandes dessinées amoureux d’ambiances sombres. Ces polars permettent d’autant plus de s’évader de notre quotidien que leurs actions se déroulent à des époques éloignées de la notre.
« Innocent rouge » T1 par Shin’ichi Sakamoto
Shin’ichi Sakamoto n’en a pas fini avec la famille Sanson. Il a déjà réalisé neuf tomes de la préquelle, sobrement intitulée « Innocent », qui se focalisait sur l’apprentissage de Charles-Henri Sanson au métier impitoyable de bourreau du roi. C’est maintenant la vie de cet héritier maudit, à l’aube de la Révolution française, que le lecteur découvre dans « Innocent rouge ». Avec un trait toujours majestueux et une mise en scène grandiloquente, une fois ce livre refermé, vous ne verrez plus ce passage sombre de notre histoire de la même façon.
Hawaï vu par Esad Ribic…
La collection Louis Vuitton Travel Book, lancée en 2013, fait suite à celle intitulée Carnets de voyage (1998). Elle a le mérite d’un bel éclectisme dans le choix des illustrateurs. Dans les trois derniers titres parus ce mois-ci, on retrouve un nom connu des lecteurs de bande dessinée (Nicolas de Crecy, qui illustre Mexico*), alors que le duo Eboy illustrant Tokyo, spécialiste du Pixel Art, l’est moins. Pour Esad Ribic, c’est encore autre chose, et on a l’occasion de savourer ici ses toiles avec plaisir, dans une thématique fraîche et exotique !
« Indeh : une histoire des guerres apaches » par Greg Ruth et Ethan Hawke
Ces derniers mois ont vu le petit monde de la bande dessinée consacrer pas moins de trois albums au peuple Apache : « Geronimo » par Clément Xavier et Lisa Lugrain (octobre 2016, chroniqué ici par Philippe Tomblaine), « Geronimo » de Matz et Jef (Rue de Sèvres, paru en Mars), et celui-ci, qui, à l’instar de ma dernière chronique (« Harlem Hellfighters »), a connu un parcours long et laborieux avant de trouver la forme définitive que l’on peut lui découvrir aujourd’hui.
De la belle ouvrage.
Tonnerre de bulles ! : les 4 vérités d’Alexandre Coutelis !
Petit format pour grands auteurs : telle est la ligne éditoriale de Tonnerre de bulles ! : le modeste (en taille) trimestriel des Petits Sapristains (association qui réunit une équipe de passionnés issus du défunt Sapristi !), dirigé par Yannick Bonnant. Son nouveau numéro propose des entretiens avec deux grands invités : Florence Cestac et Alexandre Coutelis, ainsi qu’un jeune espoir : Sergio Alcalà.
« Hibakusha » par Olivier Cinna et Thilde Barboni
Cela aurait pu s’intituler « Hiroshima, mon amour », mais le titre était déjà pris ! Cela aurait pu tout aussi bien se nommer « Hiroshima, fin de transmission » du titre de la nouvelle de Thilde Barboni dont l’album est tiré, mais les auteurs ont préféré ce nom étrange, intrigant d’« Hibakusha », dénommant en japonais les survivants d’Hiroshima et de Nagasaki…