Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...Archives mensuelles : juillet 2018
« Presque maintenant » par Cyril Bonin
Comme dans son très réussi triptyque « Amorastasia », Cyril Bonin nous parle encore, avec toujours autant de délicatesse et d’élégance, des relations sentimentales dans un contexte légèrement futuriste. Il s’agit, cette fois-ci,d’une histoire d’amour-amitié entre trois étudiants, le tout sur fond de recherche médicale… Une belle réflexion sur le temps qui passe et sur celui qu’on perd à vouloir garder intacte sa jeunesse…
« Bertin Timbert grand reporter T1 : Panique sur la PQR » par Devig et Jean Derycke
Découvert par Philippe Geluck, Devig est au premier coup d’oeil un adepte de plus de la ligne claire, genre dessinateur pour un large lectorat nostalgique. Détrompez-vous, derrière ses images bien sages se cache un affreux jojo qui abîme tout ce qu’il touche de son crayon ravageur avec la complicité du scénariste Jean Derycke. Deux individus dangereux que l’on peut croiser dans les pages de Fluide glacial.
« Malédiction Finale » T1 par Jun Watanabe
Le pitch de la nouvelle série de l’auteur de « Montage » est classique : suite à un accident mal géré, la mort viendra frapper un groupe de jeune, un par un tous les sept jours. Bien sûr, on ne peut que faire le parallèle avec la série de films « Destination Finale ». Mais ici, la mythologie japonaise est de la partie et finalement cela donne un récit glaçant où on espère toujours que le sort ne frappe finalement pas. Ce qui est forcément illusoire.