Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
Lire la suite...Archives mensuelles : septembre 2020
Léonard : celui-là pour l’égaler, faut se lever tôt, car le génie ça démarre tôt…
Suivant le principe que les génies ont été des enfants géniaux, nul doute que le jeune Léonard de Vinci étonnait ses proches par son intelligence vivace et précoce ! Mais peut-être les agaçait-il aussi par son impertinence ? William Augel se plait à imaginer un petit Léonard de Vinci en trublion inventif et perturbateur dans une modeste famille toscane du XVe siècle. Une bande dessinée sensible et amusante mais aussi vraiment instructive.
Zoom sur les meilleures ventes de bandes dessinées du 2 septembre 2020
Sitôt arrivé dans le « Top 20 GfK/Livres Hebdo », le 15e volume du manga « The Promised Neverland » T15 se permet de devancer « Les Aerostats » d’Amélie Nothomb pour prendre directement la tête du palmarès généraliste. Si aucun autre représentant du 9e art ne daigne participer à la bataille du classement tous genres confondus, ça recommence à se bousculer au portillon du « Top 20 BD » (hors mangas), qui recense la bagatelle de 6 nouveautés, à commencer par « Elfes » T27, qui déboule en 2e position.
Lucas Harari ou le polar en noir et Rose…
Un jeune rêveur parisien caressant le souhait de devenir écrivain, des vacances imprévues au bord de la mer et à proximité de luxueuses villas, plusieurs cadavres retrouvés… Ces quelques éléments forment la toile de fond du nouvel album de Lucas Harari : auteur au style inspiré par la ligne claire, découvert en 2017 avec l’architectural « L’Aimant ». Le thriller lorgne volontiers ici vers la Nouvelle Vague et les ambiances hitchcockiennes : entre lignes épurées et ambiances hypnotiques, arriverez-vous à démêler l’écheveau ?