Des vacances sans les enfants, c’est le rêve de beaucoup de parents, mais celles-ci vont tourner sinon au cauchemar, du moins à l’aventure risquée… Un couple — à la jeune quarantaine — est embarqué, presque contre son gré, dans une soirée sur un bateau, avec, à bord, des personnes peu recommandables. C’est là qu’arrive l’impensable : un mystérieux papillon — un sphinx — va semer des dégâts, mortels, parmi ces invités douteux. Le couple est amené à fuir en pleine mer et, pire, est obligé de secourir une jeune femme encore vivante sur le bateau…
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« Les Ogres-Dieux » : l’ultime opus de la fabuleuse saga dark fantasy d’Hubert et Bertrand Gatignol !
Après le formidable « Peau d’homme » publié en juin — plébiscité par le public et nominé pour tous les prix importants que le 9e art remet en fin ou début d’année (Prix de la Critique de l’ACBD, Prix des libraires de bande dessinée, sélection officielle du FIBD d’Angoulême…) —, voici l’un des autres derniers livres que nous a laissé l’excellent scénariste Hubert (1) avant de disparaître tragiquement en février.
Le bouquet final très attendu de la trilogie multirécompensée « Les Croques »…
Léa Mazé est une talentueuse autrice pour la jeunesse. Elle revient sur le devant de la scène avec le troisième volume de sa série « Les Croques », dont le tome introductif a reçu le prix jeunesse ACBD 2018. Elle clôt de manière magistrale ce thriller à suspens qui se déroule au cœur d’un cimetière, sans zombie mais avec un assassinat non élucidé et des jumeaux élevés par une famille aimante d’entrepreneurs en pompes funèbres. Ce qui explique le surnom des enfants : les Croques.
« Le Scorpion » : adieu Marini, benvenuto Critone !
Armando Catalano, alias Le Scorpion, est devenu un personnage incontournable de la bande dessinée d’aventure historique. Après avoir proposé douze albums superbes, Enrico Marini cède son crayon à l’excellent dessinateur italien Luigi Critone. Un passage de témoin prometteur qui risque pourtant de déboussoler certains lecteurs parmi les nombreux admirateurs du créateur du personnage.
Salamine ? En Espagne ?
Avec « Les Soldats de Salamine », rien à voir avec la bataille grecque et navale de Salamine. Dans ce roman paru en 2001 (traduit chez Actes Sud en 2002, porté au cinéma en 2003), l’écrivain espagnol Javier Cercas signait un récit sur des héros discutables ou anonymes de la Guerre d’Espagne, les héros d’un roman étonnant, notamment parce que le personnage central est l’écrivain Rafael Sanchez Mazas, considéré comme le premier fasciste d’Espagne…
On découvre, enfin, le destin du putain de salopard !
Un an que l’on attend d’en savoir plus sur ce putain de salopard ! Un homme qui a une chance sur deux d’être le père de Max. Il n’y a pas de quoi être déçu, le salopard montre enfin le bout de son nez dans cette seconde partie de l’histoire. Peut-être pas de la manière dont on aurait pu s’y attendre, mais c’est ça la magie d’un scénario bien ficelé…
Zoom sur les meilleures ventes de bandes dessinées du 25 novembre 2020
Reflet d’une situation absurde, sans queue ni tête, d’un confinement sans ouverture des commerces culturels jugés non essentiels, les classements de meilleures ventes de livres, de BD ou autres, ne sauraient refléter la réalité du marché. Tant mieux pour le 9e art, qui semble tirer son épingle du jeu avec, pour la 2e semaine consécutive (ce qui n’était jamais arrivé), la monopolisation du trio de tête du fameux « Top 20 GfK/Livres Hebdo » tous genres confondus : « L’Arabe du futur » T5, « Les Vieux Fourneaux » T6 et « Un cow-boy dans le coton ». Mais à quel prix, avec quels chiffres ? Sinon, la plupart des éditeurs n’ayant pas renoncé à la sortie de leurs livres phares, c’est au tour d’« Un putain de salopard » T2 et de « Vernon Subutex » T1 de rejoindre le « Top 20 BD ».
« Le P’tit Bout d’chique » : c’est tout Walthéry !
C’est en repensant avec nostalgie à ses huit ans que François Walthéry a campé ce gamin baptisé, grâce aux propos de sa petite nièce, le P’tit Bout d’chique. Les éditions du Tiroir ont l’excellente idée de réunir en une belle intégrale toutes les pages dessinées par le créateur de « Natacha ».
Blake et Mortimer, tout feu tout flamme face au « Cri du Moloch » !
Un nouveau « Blake et Mortimer » est toujours un événement littéraire monstre, et ce n’est pas ce 27e opus, titré d’un fantastique et rugissant « Le Cri du Moloch », qui nous fera penser autrement ! Pour cette suite directe de « L’Onde Septimus » (T22, paru en 2013), album qui prolongeait lui-même la mythique « Marque jaune » (T5, 1956), le scénariste Jean Dufaux renoue avec les tensions psychologiques et universelles. Alors que, contre toute attente, Olrik s’était sacrifié une première fois pour déjouer une menace extraterrestre, au risque d’y laisser sa santé mentale, voici que Londres est de nouveau inquiétée. Le sombre pilote alien d’un vaisseau Orpheus, baptisé du surnom biblique de Moloch par les scientifiques qui l’ont recueilli, inquiète en effet Blake et Mortimer au plus haut point… À moins qu’Olrik ne prenne une nouvelle fois de vitesse nos deux héros ? Dessinée par Christian Cailleaux et Étienne Schréder, l’aventure s’inscrit dans la veine des récits les plus science-fictionnels d’E.P. Jacobs, tout en s’interrogeant sur le rôle traditionnellement attribué à chacun de ses principaux protagonistes…
Décès de Maxime Roubinet…
Nous apprenons, avec un léger retard, le décès de Maxime Roubinet qui a eu lieu le 2 octobre dernier, au Mans, des suites d’un cancer. Inhumé au cimetière de Bagneux, il aurait eu 94 ans vendredi dernier.
Le Baron de Münchhausen existe, Jean-Luc Masbou l’a rencontré…
Oui, le baron de Münchhausen a bel et bien existé. Ses aventures ont été narrées de son vivant par Rudolf Erich Raspe. Cet écrivain l’avait croisé à son retour de Russie. C’est pour combler ses dettes qu’il publie son histoire en Angleterre, où il vit en exil. De quoi rendre célèbre un affabulateur à la faconde joyeuse qui vit désormais retiré dans son château de Basse-Saxe. L’irruption du livre sur la place de Bodenwerder perturbe le tranquille quotidien d’une paisible communauté rurale et ravive les souvenirs du vieux baron. Il entend bien rétablir la vérité, la seule qui compte : sa vérité !