Archives mensuelles : juin 2021

Il suffit d’un signe !

Elle est sourde, il est trilingue, pourtant leurs pas vont se croiser et cela va donner une belle histoire comme Akata sait les éditer. Encore un manga de cet éditeur très engagé qui offre une vue bienveillante sur la tolérance, l’acceptation des différences et le vivre ensemble. Des sujets d’actualité, mais avant tout des sujets de société qui sont peu traités en bande dessinée. Comme quoi, il peut vraiment y avoir un manga sur chaque sujet et pour toute personne.

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Albert Uderzo : comme une potion magique…

Décédé l’an dernier, Albert Uderzo est quatre fois d’actualité en cette fin mai : consécration de l’artiste par une exposition au musée Maillol, publication de numéros hors-série des revues BeauxArts et Le Parisien, enfin parution d’un ouvrage monumental, catalogue de l’exposition. Hommage mérité à un dessinateur de bande dessinée génial, bien au-delà du seul personnage d’Astérix qui a trop longtemps injustement limité son œuvre à ce succès. Il fut aussi un brillant artisan du 9e art, parmi les plus inventifs.

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Zoom sur les meilleures ventes de bandes dessinées du 2 juin 2021

Si « Toi, je te zut ! », le 18e recueil de « Mortelle Adèle », conserve la pole position du classement des meilleures ventes de BD, il rétrograde à la 6e place du « Top 20 GfK/Livres Hebdo » tous genres confondus. Seul autre représentant du 9e art, le 98e volume de « One Piece » d’Eiichiro Oda (Glénat) prend directement la tête du palmarès généraliste. Pour revenir au secteur BD hors mangas, le « Top 20 BD » accueille trois nouveautés, dont « Les 7 Vies de l’Épervier, troisième époque T2 : … Qu’est-ce que ce monde ? »…

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Le dernier des Dalton : une réputation hors des lois ?

En 1908, les quatre Frères Dalton ne sont plus qu’un… La conquête de l’Ouest est déjà révolue, mais les mythes ont la peau dure. Unique survivant de sa légendaire fratrie, Emmett se voit offrir l’opportunité cinématographique de sa vie : pouvoir rétablir la vérité et la réputation de sa famille, noyées dans une Amérique qui exalte toujours autant la manière forte et la suprématie blanche. À leurs tours, Ozanam et Bazin creusent en 72 pages le portrait psychologique d’un genre mélancolique, le western, qui ne cesse d’osciller entre lumières du classicisme et ombrages crépusculaires.

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