Le premier tome de « L’Ombre des Lumières » sorti l’an passé (1) se terminait par le départ, en ce milieu du XVIIIe siècle, du malfaisant chevalier de Saint-Sauveur pour le Nouveau Monde. En effet, toutes ses intrigues se sont retournées contre lui ! Après avoir séduit et trompé la jeune Eunice de Clairefont éprise de la philosophie des Lumières, menacé de mort par son mari et criblé de dettes, Saint-Sauveur a été obligé de s’exiler. En débarquant à Québec, il ne désespère cependant pas de retrouver sa place à Versailles, d’autant plus qu’un de ses peu fréquentables amis lui a proposé d’effacer toutes ces dettes s’il accepte de réaliser une mission vengeresse qui va lui permettre de déployer ses funestes talents…
Lire la suite...Archives mensuelles : août 2021
J. Lebert : un excentrique chez Fleurus…
L’auteur que nous vous présentons aujourd’hui est un génie méconnu. Un auteur apparu au milieu des années 1950 dans les pages des très frileux magazines pour la jeunesse publiés par les catholiques éditions de Fleurus. On se demande encore, aujourd’hui, par quel miracle un tel ovni a réussi à tenir 20 ans sans subir les foudres des rédactions successives placées sous la surveillance, bien entendu bienveillante, de religieux à la réputation traditionaliste.
Pif vintage : des rééditions pur jus…
L’an dernier, le quotidien L’Humanité a étonnamment vendu le fond des éditions Vaillant (dont il était le propriétaire) à Frédéric Lefebvre, plus connu pour sa carrière politique au sein des Républicains que pour son rôle d’éditeur de BD. Nous avions à l’époque décidé de ne pas parler du nouveau Pif dont le contenu ne méritait pas, à notre avis, d’être mis en avant. En revanche, nous nous devons, en tant que gardiens du patrimoine BD, d’évoquer la parution de Pif vintage.
L’art érotique de Xavier Duvet…
Le nom de Xavier Duvet a longtemps été ignoré par les lecteurs des revues de bandes dessinées pour adultes. Ce maître du fétichisme hard a en effet longtemps signé ses œuvres des lettres XO. Deux albums rééditant ses travaux les plus inavouables sont proposés par les éditions Tabou qui, depuis quelques années, lui permettent de rejoindre les grands noms du genre.
Béla Lugosi : un mordu de cinéma !
Entré dans l’histoire du cinéma en 1931 avec le célébrissime « Dracula » de Tod Browning, Béla Lugosi reste – au mieux – un grand mystère pour le commun des mortels. Acteur né ou cliché poussiéreux associé aux rôles de séries B, silhouette aussi culte que décalée, ironiquement réemployé par Ed Wood durant les années 1950, Lugosi méritait bel et bien un biopic : dans son hommage précis et acide, Koren Shadmi rend grâce durant 158 planches à celui qui inaugura pleinement le genre du film d’horreur. Gloires et désillusions alterneront ici comme autant d’épreuves endurées par notre éternel prince des ténèbres aux dents parfois trop longues…
Pierre Le Guen : un grand parmi les grands ! (seconde partie)
Suite et fin de ce « Coin du patrimoine » consacré à Pierre Le Guen : un jeune homme timide qui dessinait comme un dieu et qui, pendant 20 ans, au fil d’une carrière où tout lui a réussi, a donné le meilleur de lui-même. À l’orée des années 1970, c’est un autre Pierre Le Guen que découvrent ses lecteurs. L’artiste surdoué, au trait magnifique, fait place à un auteur, certes talentueux, mais dont le dessin a perdu toute sa magie. Portrait d’un dessinateur au destin contrarié… Pour lire la première partie de ce « Coin du patrimoine », cliquez ici : Pierre Le Guen : un grand parmi les grands ! (première partie).
Qu’est-ce que vous prendrez ? Thé, café, chocolat ?
Les éditions Idées + ont la très bonne idée de rééditer trois albums consacrés à la fabuleuse histoire de ce qui réjouit nos papilles à l’heure des petits déjeuners ou d’autres moments de la journée : le thé, le café, le chocolat. Le dessinateur Willow et le scénariste Pascal Davoz ont, à l’évidence, pris un malin plaisir à concocter ces récits à la fois enjoués et documentés : et c’est un réel plaisir de les redécouvrir.
Pierre Le Guen : un grand parmi les grands ! (première partie)
Il était une fois un jeune homme timide qui dessinait comme un dieu. Pendant 20 ans, au fil d’une carrière où tout lui réussit, il donne le meilleur de lui-même. À l’orée des années 1970, c’est un autre Pierre Le Guen que découvrent ses lecteurs. L’artiste surdoué, au trait magnifique, fait place à un auteur, certes talentueux, mais dont le dessin a perdu toute sa magie. Portrait d’un dessinateur au destin contrarié…
Lucky Luke : de A à Z !
Il y a 75 ans, Morris créait le personnage de Lucky Luke : un cow-boy solitaire publié pour la première fois en octobre 1946 dans les pages d’une édition spécifique du Journal de Spirou réservée au marché français, et seulement deux mois plus tard dans l’almanach 47 de Spirou. Une lueur de génie pour un coup d’essai, puisque le cow-boy qui tire plus vite que son ombre séduit aujourd’hui encore un lectorat nombreux. Un hors-série produit par Le Monde et disponible chez les marchands de journaux revient sur ce succès planétaire.