Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
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« American Tragedy : l’histoire de Sacco & Vanzetti » par Florent Calvez
Notre vocabulaire, hérité d’une longue histoire littéraire, est riche et particulièrement significatif : chaque lecteur de bande dessinée a en tête une « découverte », qu’il s’agisse ou non d’un titre faisant l’objet d’une importante « couverture médiatique ». Recouvert d’une aura particulière, cet album choisi sera très vite lu… et relu si le lecteur remet le couvert ! Né dans un monde ultra-colonisé par l’image sous toutes ses formes, le lecteur doit créer du sens dans ce parcours géographique qui va d’une page à l’autre, ou d’un écran à un autre. Il se cache bien des choses « sous » chaque image, mais bien des choses nous sont dites « avec » la couverture…
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« Wollodrïn » T3 (« Le Convoi 1/2 ») par Jérôme Lereculey et David Chauvel
De couverture en couverture, et qu’il s’agisse d’aventures solitaires, de diptyques ou de séries, les albums de bandes dessinées savent décliner dès le visuel principal une geste héroïque en perpétuelle révolution. Concluons rapidement – et partiellement – que cette « littérature de l’imaginaire » qu’est assez majoritairement le 9ème art a adopté des règles de perception rigoureuses, ce cadre n’excluant pas l’irruption du merveilleux dans le regard de lecteurs attirés par une image accrocheuse… Et de l’imaginaire et du Merveilleux il est fortement question dans notre présente analyse de la couverture des trois tomes successifs de « Wollodrïn ».
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« Alix senator» T1 (« Les Aigles de sang ») par Thierry Démarez et Valérie Mangin
Élément moteur de la promotion de l’album, la couverture est une illustration « à part », se devant de résumer au mieux un contenu tout en étant assez énigmatique pour pousser le lecteur à en savoir plus… Dans le cadre de cette nouvelle rubrique hebdomadaire (« L’Art de… »), et sur le modèle des travaux précédemment publiés sur le site http://couverturedebd.over-blog.com/, nous tenterons donc précisément d’analyser et de décrypter ce visuel, souvent inspiré autant par les affiches de cinéma que par la culture personnelle et les intentions propres aux auteurs.
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« Texas CowBoys » T1 par Matthieu Bonhomme et Lewis Trondheim
Qu’elle soit simplement attirante pour l’œil de l’acheteur potentiel (qui y reconnaitra ses héros, noms d’auteurs ou univers préférés…) ou particulièrement mystérieuse, la couverture d’un album de bande dessinée ne manque pas d’être particulièrement réfléchie par ses différents concepteurs. Dans le cadre de cette nouvelle rubrique hebdomadaire (« L’Art de… »), et sur le modèle des travaux précédemment publiés sur le site http://couverturedebd.over-blog.com/, nous tenterons donc précisément d’analyser et de décrypter ce visuel, emblématique de l’album, souvent inspiré autant par les affiches de cinéma que par la culture personnelle et les intentions propres aux auteurs.
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