Après le succès de ses très réussis « Shangri-La » et « Carbone & Silicium » — où il explorait les théories des paradoxes temporels, puis les conséquences des progrès technologiques sur la détérioration de l’homme —, Mathieu Bablet (1) aborde le récit postapocalyptique dans sa nouvelle grande fresque de science-fiction proposée dans le Label 619 désormais hébergé par les éditions Rue de Sèvres. Dans un lointain futur, les insectes pollinisateurs ont disparu à la suite de bouleversements climatiques… et la Terre est devenue aride et stérile. Une biologiste a pour mission de retrouver les traces génétiques des abeilles, dans l’espoir de revenir au monde d’avant. Une fable écologique et initiatique, aussi complexe qu’envoûtante, qui nous donne furieusement envie d’aller de l’avant !
Lire la suite...Mangas

« Le Meilleur du manga 2013 » par Sébastien Kimbergt
« Le Meilleur du manga 2013 » regroupe un classement des titres japonais traduits en français et qui ont été les plus plébiscités, en 2012. Un ouvrage érudit qui ne cherche pas l’exhaustivité, mais une bonne vision sur une année donnée.
Lire la suite...
« Sankarea » T 1 par Mitsuru Hattori
Encore une histoire de zombie diront certains ! Ils n’ont pas tort, ce thème est à la mode depuis que le comics « Walking Dead » casse la baraque. Pourtant, ce manga, comme c’est souvent le cas, ne fait que surfer sur cette mode, sans en suivre ses codes. Mitsuru Hattori se détache du genre pour faire une histoire à la fois divertissante et décalée.
Lire la suite...
« Trouble is my Business » par Jirô Taniguchi et Natsuo Sekikawa
S’il y a un nom dans le manga qui est reconnu comme un grand Auteur par les lecteurs français, c’est bien Jirô Taniguchi. Dessinateur réaliste, il a su nous proposer des œuvres de haute qualité comme « Quartier lointain » ou « Le Sommet des dieux ». Il a collaboré avec les plus grands scénaristes, même Moebius s’est acoquiné avec lui pour un énigmatique volume unique « Icare ». Son travail ne s’arrête pourtant pas à ces quelques œuvres que nous avons découvertes en France dans des collections souvent prestigieuses et plus adaptées à un lectorat adulte que la production manga classique.
Lire la suite...
« Deux mangakas à Angoulême » par Garu Terada
Alors que cette quarantième édition du plus grand festival de bande dessine en France est sur le point de se clôturer, jetons un coup d’œil sur cette étrange parution des éditions Kana : « Deux mangakas à Angoulême ». Sorte de carnet de voyage illustré d’un couple de dessinateurs japonais venus en France pour réaliser leur première séance de dédicace. On y découvre comment Toru Terada a été recruté par Jean David Morvan et comment il va être parachuté, avec son épouse, dans la belle ville d’Angoulême !
Lire la suite...
Leiji Matsumoto est présent au 40e festival d’Angoulême
S’il y a bien un auteur de manga qui a fortement marqué les Français en dehors de Go Nagai (« Goldorak »), c’est bien Leiji Matsumoto le créateur de « Captain Harlock », autrement dit « Albator ».
Lire la suite...
« Virtus » T4 par Hideo Shinanogawa et Gibbon
Avec « Thermæ Romæ », le sujet de la Rome antique est revenu sur le devant de la scène manga. Avec « Virtus », c’est le péplum qui est remis au goût du jour. Amateur de combat sanguinaire, cette série en cinq volumes est taillée pour vous. C’est un monde ou les plus faibles ont une mort rapide et peu glorieuse. Le règne de l’empereur Commode, en 185 après J.-C., fut court, pourtant, c’est son caractère insouciant et barbare qui a attiré les auteurs de ce manga…
Lire la suite...
« Bye bye my Brother » par Yoshihiro Yanagawa
Casterman, avec son label Sakka, publie un titre que personne n’attendait. Peu conventionnel, il s’agit d’un volume unique, réalisé par un auteur jusqu’ici inconnu en France, avec des personnages de chats anthropomorphes.
Lire la suite...
Hommage à Keiji Nakazawa
S’il y a une œuvre qui a fait beaucoup pour l’essor du manga hors du Japon, c’est bien « Gen d’Hiroshima ». Son auteur, Keiji Nakazawa, vient de décéder le 19 décembre 2012, à l’âge de 73 ans, des suites d’un cancer du poumon.
Lire la suite...
« L’Homme qui aimait les fesses » par Osamu Tezuka
Osamu Tezuka est reconnu pour son apport incontestable au monde du manga. Si ses œuvres pour enfants et adolescents sont maintenant facilement disponibles en français, ses créations plus adultes le sont plus rarement. Tezuka s’intéressait au manga sous toutes ses formes afin de toucher un public le plus large possible. Avec la publication de « L’Homme qui aimait les fesses », les éditions flblb nous font découvrir une nouvelle facette de ce maître du manga.
Lire la suite...
« La vie de Steve Jobs » par C&R Institute
Nul besoin de présenter Steve Jobs, ce patron visionnaire, médiatisé tel un rock star de son vivant, mais également et, peut être encore plus, depuis son décès. En France, même si cela est en train d’évoluer favorablement, le genre biographique est encore peu représenté en bande dessinée, peu d’ouvrages illustrant la vie de personnages historiques. Au Japon, en revanche, le manga biographique est chose assez commune. Par exemple, en 2001, Carlos Gones, le PDG de Nissan a eu l’honneur de voir son autobiographie publiée en manga dans le magazine Superior. En France, c’est Tonkam qui édite ce manga qui retrace la vie mouvementée du patron d’Apple.
Lire la suite...