Frank Margerin est né à Paris en 1952. Après une enfance bercée par la BD franco-belge et le rock’n roll, sa première bande humoristique paraît dans les pages de Métal hurlant # 6 (mars 1976). D’abord sous scénarios de Jean-Pierre Dionnet, ses petites histoires vont rapidement prendre un parfum autobiographique, mélangeant ses passions rock et BD sur fond de banlieue, lorsqu’il se décide à écrire lui-même. Il enchaîne ensuite histoires sur histoires, de façon très régulière tout au long de la parution de Métal, apportant à la revue un aspect humoristique et une fraîcheur bienvenue dans la production SF habituelle. Cette interview a été réalisée le 11 janvier 2002 par téléphone et approuvée par l’artiste, à destination d’un livre américain sur Métal hurlant qui n’a, hélas, jamais pu voir le jour.
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« Mon fiancé chinois » par Laure Garancher
La narratrice de ce récit très touchant se nomme Pad. C’est une vieille femme chinoise lorsque nous la découvrons sur la première planche, alors qu’elle entame l’histoire de sa vie. Elle se rappelle d’où elle vient et pourquoi elle a quitté son pays, le Vietnam, lorsqu’elle était jeune fille. Pad appartenait alors la minorité Hmong, un peuple vivant dans le nord Vietman, très attaché à sa culture, à sa langue, à son indépendance et à sa liberté de circulation.
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« Terra Formars » T1 par Yu Sasuga et Ken-Ichi Tachibana
La science-fiction était un genre en vogue à la fin du siècle dernier. Aujourd’hui, ce thème est tombé en désuétude. C’est sûrement la faute aux gouvernements qui abandonnent les uns après les autres leurs ambitieux programmes spatiaux. À quoi rêve un jeune aujourd’hui ? La colonisation de la lune est un vague souvenir. Celle de Mars n’arrivera sûrement pas du vivant des lecteurs actuels. Pourtant, c’est la transformation de la planète rouge en un lieu habitable par les colons humains, la « terra formation », qui sert de base à ce nouveau manga spatial édité chez Kazé manga.
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Actualités « Walking Dead »
Cette semaine, un petit retour sur l’actualité récente de « Walking Dead » en France avec notamment la sortie du T17 de la série régulière et le n°1 d’un magazine entièrement dédié à cet univers…
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« Oublier Tian’Anmen » par Davide Reviati et « La Vengeance de Masheng » par Zhang Xiaoyu
Les lieux des drames historiques, guerres ou combats de rue pour la liberté et la dignité des hommes, valent qu’on ne les piétine pas innocemment. Ils appartiennent à une catégorie de voyage mémoriel bien à part, surtout quand ceux qui en foulent les pavés, le goudron ou la terre sont de ceux qui reviennent, sur leurs pas, sur leurs passés. Le personnage de Davide Reviati n’est pas de ceux-là, pas tout à fait…
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« Les Malheurs de Sophie » par Mathieu Sapin
La comtesse de Ségur publie ses « Malheurs de Sophie » en 1858. Pour ce deuxième ouvrage, elle puise largement dans ses propres souvenirs d’enfance russe pour créer le personnage de Sophie. Cette enfant de quatre ans est inventive, curieuse, désobéissante, impatiente ; ses nombreuses expériences de vie, qui se déroulent la plupart du temps sans l’approbation des adultes, lui valent déboires et déconvenues multiples et se terminent par des leçons de morale dispensées par sa mère. Lesquelles leçons n’empêchent nullement Sophie de tenter une nouvelle expérience quelque temps après.
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« Sang noir, la catastrophe de Courrières » par Jean-Luc Loyer
Paraitra le 07 mars 2013 le nouvel album de Jean-Luc Loyer, « Sang noir, la catastrophe de Courrières » : disons le tout net, derrière ce titre macabre se cache l’un des premiers grands albums indispensables de l’année 2013. Cette critique élogieuse tient certes au choix du sujet, rarement évoqué : la terrible tragédie survenue en mars 1906 dans les mines de Courrières (région Nord-Pas-de-Calais), qui fera 1 099 victimes. Elle tient surtout à son traitement : une évocation minutieuse, documentée et même documentaire des événements, où l’alternance des scènes évoquant l’aspect social, humain ou politique du drame amène une émotion à fleur de peau. Pour paraphraser Jean Jaurès, il y a toute L’Humanité de son auteur dans cet album…
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Zoom sur les meilleures ventes de BD du 27 février 2013
Les trois blockbusters du moment que sont « Boule et Bill T.34 : Un amour de cocker », « Les Mondes de Thorgal : La Jeunesse, T. 1 : Les trois sœurs Minkelsönn » et « Walking Dead T.17 : Terrifiant » continuent, pour la troisième semaine consécutive, à se partager le podium des meilleures ventes de bandes dessinées, dans l’ordre de citation en ce qui concerne ce dernier classement en date. Et si plus aucun représentant du 9e Art ne figure dans le « Top 20 Ipsos/Livres Hebdo », tous genres confondus, on note, dans le « Top 15 BD », le retour de Jean Van Hamme, grâce à « Wayne Shelton », une série qu’il réalise avec Christian Denayer.
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Victor de la Fuente
Avec l’intégrale de la série d’heroic fantasy « Haggarth », les éditions Casterman nous permettent de redécouvrir et même de découvrir, pour les plus jeunes, l’extraordinaire travail pictural de l’Espagnol Victor de la Fuente : dessinateur qui n’a, malheureusement, pas eu la reconnaissance qui aurait dû être la sienne et qui est dans la lignée des grands maîtres réalistes américains comme Harold Foster, Jack Cole, Frank Frazetta et Al Williamson ou argentins comme Arturo Del Castillo. « Haggarth » est né en 1978, dans la revue (À suivre), magazine qui mettait en valeur le noir et blanc et privilégiait des récits de longue haleine, que l’on appellera plus tard romans graphiques, grâce à des auteurs comme Hugo Pratt, Didier Comès ou Jacques Tardi et Jean-Claude Forest.
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« Tout sauf l’amour » par Frédéric Bihel, Makyo et Toldac
Une comédie romantique, voilà un sujet assez original en BD. Pourtant rien de bien nouveau depuis « Bidouille et Violette ». Entre névrose et héros pathétique, lorsque la science se mêle au sentiment, cela donne un cocktail souvent explosif. Après « Exauce-nous » sorti en 2008, déjà chez Futuropolis, Makyo et Bihel renouvellent leur collaboration pour le meilleur et, non, pour le pire.
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